Taiwan Today

L’Initiative de paix en mer de Chine orientale proposée le 5 août 2012 par le président de la République, Ma Ying-jeou [馬英九], représente un modèle viable et empirique pour la résolution pacifique des disputes régionales, surtout depuis l’annonce, le 23 novembre dernier, par Pékin de la définition d’une zone d’identification de défense aérienne, a déclaré le ministère des Affaires étrangères le 25 novembre dernier. L’annonce chinoise a provoqué une forte réaction de Washington et Tokyo, entraînant un risque d’escalade des tensions et de conflit pesant désormais sur cette zone de mer de Chine orientale dont la souveraineté est réclamée par Taipei, Tokyo et Pékin, constatent les Affaires étrangères. Taipei appelle toutes les parties au conflit à adhérer aux termes de l’Initiative de paix en mer de Chine orientale, dont la viabilité a été prouvée par un succès diplomatique d’importance, soit la signature d’un accord de pêche avec Tokyo, le 20 avril 2013, notent les Affaires étrangères. L’Initiative de paix en mer de Chine orientale est en phase avec l’engagement de Taipei d’agir en faiseur de paix, d’appeler toutes les parties au conflit à substituer le dialogue à la confrontation, de mettre de côté les disputes territoriales, de formuler un code de conduite en mer de Chine orientale et de travailler à un développement conjoint des ressources. En mettant l’accent sur la coopération au détriment du conflit, rappellent les Affaires étrangères, et en portant l’attention sur le partage des ressources économiques, l’Initiative de paix a les moyens d’aider les Etats à dépasser leur nationalisme et leur disputes territoriales et de voir au-delà de leurs propres intérêts au profit de la sauvegarde de la paix et de la stabilité régionales.