Taiwan Today

Alors qu’il s’exprimait hier à l’occasion de la dernière journée de la Conférence nationale sur l’économie et le commerce qui avait débuté samedi dernier à Taipei, le président de la République, Ma Ying-jeou [馬英九] a souligné la nécessité pour la majorité et l’opposition de travailler main dans la main au bénéfice de l’économie taiwanaise. L’Accord sur le commerce des services signé avec Pékin en juin 2013 a provoqué de nombreux débats au sein de la société, ce qui est la preuve de la diversité et de la vigueur du civisme taiwanais, a noté le président de la République. Il a expliqué que le fait que les opinions qui ont été exprimées soient aussi différentes les unes des autres indique la profonde préoccupation de la société vis-à-vis de son avenir. Mais, a poursuivi le président de la République, face à la concurrence internationale, Taiwan ne peut baisser sa garde et la nation doit trouver le moyen de construire un consensus qui lui fournira la force nécessaire pour le progrès. C’est pour cette raison que s’est tenue la Conférence nationale sur l’économie et le commerce, a-t-il rappelé. Le chef de l’Etat a exprimé « l’espoir le plus fort » que la majorité et l’opposition puissent mettre de côté leurs différences pour travailler ensemble au bonheur de la nation et trouver les moyens praticables de renforcer l’économie nationale. Les cartes que Taiwan a en main sont limitées et il n’y a pas de place pour les luttes politiciennes ou pour l’indécision, a aussi dit Ma Ying-jeou. « Si nous agissons, nous ne serons pas marginalisés », a-t-il encore répété. Evoquant l’accord de libre-échange que Pékin et Séoul doivent signer, le président de la République a déclaré : « Franchement, le temps ne joue plus en notre faveur ». Avec des ajustements structurels pragmatiques et de la solidarité, ainsi qu’une participation accrue à la communauté mondiale, la nation peut minimiser l’impact de l’accord de libre-échange Chine-Corée et reprendre progressivement la main.