Taiwan Today

Les chances de victoire de Wu Chih-yang [吳志揚], le chef Kuomintang (KMT) du district de Taoyuan, lors de l’élection du 29 novembre prochain à Taoyuan, semblent plutôt bonnes, révèle un sondage d’opinion réalisé par téléphone entre les 15 et 18 octobre par le quotidien United Daily News auprès d’habitants de la circonscription. A la question de savoir pour qui ils voteraient si l’élection avait lieu le lendemain, 48% ont répondu qu’ils accorderaient leur suffrage à Wu Chih-yang, contre 25% qui choisiraient son concurrent du Parti démocrate-progressiste, Cheng Wen-tsan [鄭文燦], environ 25% ne se prononçant pas. Pour 66% des sondés, c’est Wu Chih-yang qui sortira vainqueur de cette élection, seulement 8% estimant que Cheng Wen-tsan sera élu, un quart des personnes interrogées n’ayant pas de réponse à cette question. Elu il y a quatre ans dans le district qui abrite le plus grand aéroport international de l’île, Wu Chih-yang, du KMT, la formation du président de la République, avait alors battu d’une courte majorité de 50 000 voix son adversaire qui était déjà Cheng Wen-tsan, qui fut ministre de l’Information de 2006 à 2007. Wu Chih-yang bénéficie pour ce nouveau duel d’un intéressant bilan à la tête du district avec l’obtention de la création d’une municipalité spéciale pour Taoyuan qui se trouvera ainsi placée au même niveau que celles de Taipei, New Taipei, Kaohsiung, Taichung et Tainan. Wu Chih-yang a aussi été un ardent promoteur du projet Aerotropolis, l’un des 12 programmes de développement majeurs du gouvernement rassemblés sous le nom de « i-Taiwan ». Autre projet en cours de réalisation, celui de la ligne de métro entre la gare centrale de Taipei et l’aéroport international de Taoyuan, dont la mise en service est prévue pour fin 2015. Cheng Wen-tsan a de son côté axé sa campagne sur des propositions en lien avec l’environnement et le bien-être social, ainsi que le logement. Il souhaite par exemple aider financièrement les jeunes à se loger et construire des logements sociaux. L’ancien ministre met aussi en avant la nécessité d’améliorer la surveillance environnementale dans une circonscription fortement industrialisée.