Pour la deuxième année consécutive, Taiwan est la 23e économie dans le monde en termes de capacité à attirer, former et conserver les talents, indique la quatrième édition du Classement mondial des talents, publiée le 20 novembre par le Centre sur la compétitivité mondiale de l’Institute for Management Development (IMD), une école de commerce suisse.
Cela place Taiwan à la troisième place en Asie, derrière Hongkong (12e) et Singapour (13e), mais devant la Malaisie (28e), le Japon (31e), la Corée du Sud (39e), et la Chine (40e). C’est la Suisse, le Danemark et la Belgique, dans cet ordre, qui prennent cette année la tête du classement mondial, devant l’Autriche, la Finlande et les Pays-Bas.
Au total, 63 économies ont été passées en revue par l’IMD, à travers des indicateurs regroupés en trois catégories : leur degré de préparation mesurée à travers les savoir-faire de la force de travail et d’encadrement (catégorie dans laquelle Taiwan est 22e), l’investissement réalisé par les Etats pour le développement des talents (Taiwan se place au 25e rang mondial), et leur capacité à attirer les talents (Taiwan est 26e).
En termes de degré de préparation, Taiwan s’illustre dans les domaines de l’évaluation pédagogique (2e), des sciences à l’école (10e), et de la mobilité étudiante entrante (12e). En termes d’investissement, Taiwan est bien placé pour la formation des salariés (10e) et les infrastructures sanitaires (12e), et le pays est bien noté en matière d’attractivité pour son taux d’imposition sur les personnes (9e).
Les plus mauvaises performances sont par contre observées pour la maîtrise des langues étrangères (36e) et la croissance de la population active (34e) ; les dépenses publiques d’éducation (46e) et le ratio élève-enseignant dans l’enseignement secondaire (45e) ; la fuite des cerveaux et le coût de la vie (47e place à chaque fois), ainsi que le personnel étranger hautement qualifié (44e).