Le Taiwan Relations Act (TRA) manifeste sur le long terme les intérêts fondamentaux partagés par Taiwan et les Etats-Unis, et est l’une des raisons de l’émergence du pays comme bastion de la liberté, de la démocratie et des droits humains, a déclaré le 10 avril le ministre des Affaires étrangères, Joseph Wu [吳釗燮], dans une tribune publiée par le quotidien américain USA Today.
Cette tribune fait partie d’une campagne lancée par le ministère des Affaires étrangères pour célébrer le 40e anniversaire de cette loi américaine qui encadre les relations entre Taipei et Washington en l’absence de reconnaissance diplomatique, et qui fut promulguée le 10 avril 1979.
En plus de fournir un schéma pour les relations bilatérales, le TRA a évolué jusqu’à devenir une pierre d’angle de l’ensemble de la stratégie des Etats-Unis en Asie, a estimé Joseph Wu. Taiwan, a-t-il poursuivi, est désireux et capable d’assumer sa part de responsabilité pour faire face aux défis communs et servir aux Etats-Unis de partenaire fiable et robuste pour construire une région indopacifique libre, ouverte et prospère.
D’après Joseph Wu, Taiwan se tient aux côtés de ses partenaires pour défendre les valeurs qui les unissent, et cela alors que le pays fait face à une campagne coordonnée de coercition initiée par la Chine.
En dépit de cette tentative incessante de menacer Taiwan économiquement et militairement et de l’étouffer sur la scène internationale, la présidente Tsai Ing-wen reste solide comme un roc dans son engagement à un dialogue et à des échanges constructifs avec la Chine, pour autant que le mode de vie démocratique des Taiwanais n’est pas compromis, a ajouté le ministre des Affaires étrangères.
Il a en outre cité, comme exemples des liens robustes entre Taiwan et les Etats-Unis, les événements organisés récemment sous l’égide du Cadre global de coopération et de formation (GCTF, une architecture mise sur pied en juin 2015 par Taiwan et les Etats-Unis pour renforcer la collaboration bilatérale sur les questions internationales et régionales) ; le lancement des Consultations sur la gouvernance démocratique en Indo-Pacifique, un nouveau mécanisme de consultation destiné à renforcer leur coopération bilatérale et à défendre et promouvoir les valeurs qui les unissent ; ou encore la tenue du Dialogue de la société civile sur la manière d’assurer la liberté religieuse dans la région indopacifique.