02/05/2024

Taiwan Today

Politique

Tournée française des marionnettes de Liao Wen-ho

20/11/2019
Les prestigieuses marionnettes du maître taiwanais Liao Wen-ho sont de nouveau invitées en France dans le cadre du 23e Festival de l’Imaginaire.
Aimable crédit du Festival de l’Imaginaire
Les prestigieuses marionnettes du maître taiwanais Liao Wen-ho [廖文和] sont de nouveau invitées en France dans le cadre du 23e Festival de l’Imaginaire. Cette fois-ci, les spectacles de la troupe se tiendront dans deux métropoles : Lyon et Paris. Les spectateurs pourront y assister les 23 et 24 novembre au musée des Confluences à Lyon, le 27 novembre au Houdremont - Scène conventionnée à Paris, et le 30 novembre et le 1er décembre au Foyer du théâtre équestre Zingaro à Paris.
 
Maître dans l’art de la marionnette à gaine traditionnelle, Liao Wen-ho est un artiste célèbre à Taiwan où il donne vie à des spectacles enchanteurs depuis l’établissement de sa troupe en 1976. Tout en s’inscrivant dans l’héritage de ses aînés auprès desquels il a été formé dès son plus jeune âge, Liao Wen-ho met sa dextérité au service d’une créativité débordante qui se révèle dans des scénographies originales, indique le festival.

Liao Wen-ho revisite les légendes locales populaires et les grandes fables chinoises à travers des pièces pleines d’humour qui mettent en scène des figurines aux costumes chatoyants, incarnations modernes de personnages historiques ou fantastiques. Durant cette tournée en France, il présentera deux spectacles : Héros vaillant, un récit qui parle du courage, de la justice et de la dialectique entre bien et mal, ainsi qu’une adaptation de l’Enfant rouge, un extrait du classique Voyage vers l’Ouest.

Issu de la tradition chinoise du théâtre de marionnettes appelé budaixi ou « théâtre du sac de toile » en référence à la poche que forme le costume de la marionnette, cette forme de spectacle visuel puise aux arts du conte avec des histoires captivantes mêlant sorts magiques et combats d’épées, sublimées par la virtuosité de la manipulation, précise encore le festival.

A maints égards, est-il relevé, Liao Wen-ho s’inscrit dans la continuité du budaixi quand bien même il rompt clairement avec l’esthétique savante du XVIIIe siècle en recourant à divers procédés techniques qui renforcent l’effet émotionnel du récit épique alors que l’accompagnement instrumental a été remplacé par un boîtier électronique qui génère un florilège d’effets sonores.

 

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