Sir Anthony Galsworthy, qui a occupé les fonctions d’ambassadeur du Royaume-Uni en Chine entre 1997 et 2002, s’est déclaré très optimiste pour l’avenir des relations entre les deux rives.
Selon le diplomate, l’arrivée du Kuomintang au pouvoir dans l’île a représenté une bonne nouvelle pour les autorités chinoises, alors qu’elles doivent faire face à une année difficile avec les émeutes au Tibet, les troubles qui ont marqué dans le monde le parcours de la torche olympique et le tremblement de terre au Sichuan.
Les négociations qui ont débuté récemment entre les deux rives sont très encourageantes, a déclaré le diplomate, notant que Pékin faisait preuve jusqu’ici, d’une certaine flexibilité et manifestait la volonté de mettre de côté les différends politiques. Preuve en est, rappelle le diplomate, l’absence de réaction du continent à la déclaration du président de la République, Ma Ying-jeou, selon laquelle il ne serait être question de réunification pendant son mandat à la tête de l’Etat.
L’ancien ambassadeur britannique en Chine a néanmoins noté qu’un accord relatif à l’espace international de l’île ne serait pas facile à obtenir.
Sir Anthony Galsworthy, qui s’exprimait lors d’une conférence organisée par les chambres de commerce européenne, anglaise et américaine, a souhaité que la Chine retire les missiles pointés sur l’île, un geste dont il juge la symbolique utile, conscient cependant du peu de différence que cela signifiait sur le plan militaire.