Taiwan Today

Après l’élection du chef de l’Etat, Ma Ying-jeou, à la présidence du Kuomintang (KMT) dimanche, Hu Jintao, le président chinois, lui a envoyé hier un télégramme de félicitation en sa qualité de secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC). Le message de 73 mots a été immédiatement suivi d’une réponse de Ma Ying-jeou en 16 mots. C’est la seconde fois que les deux présidents s’échangent des messages de félicitations de parti à parti. « J’espère que nos deux partis continueront à œuvrer pour la promotion du développement pacifique des relations entre les deux rives, en approfondissant notre confiance mutuelle et en renforçant le bien-être de nos compatriotes sur les deux rives dans la glorieuse résurrection de la race chinoise » , a déclaré Hu Jintao, s’adressant à « monsieur Ma Ying-jeou » dans son message transmis par le canal de communication KMT-PCC. Ma Ying-jeou a remercié « le secrétaire général du PCC, monsieur Hu Jintao », notant que « grâce aux efforts fournis ces 4 dernières années », les relations entre les deux rives se dirigeaient maintenant dans une « direction pacifique et stable sur la base du consensus de 1992 ». « Nous ne devons jamais cesser nos efforts pour consolider la paix dans le détroit de Taiwan et pour maintenir la stabilité régionale et une prospérité durable basées sur les principes de réalisme, construction de la confiance, résolution des disputes et création d’une relation mutuellement bénéfique », a écrit Ma Ying-jeou à Hu Jintao. Le contenu des deux messages a été dévoilé hier par Lee Chien-jung, le porte-parole du Kuomintang. Selon ce dernier, les deux chefs de parti ont respecté la tradition instituée depuis la visite historique de Lien Chan, le président honoraire du KMT, sur le continent chinois en avril 2005. C’est la seconde fois que Ma Ying-jeou et Hu Jintao procèdent à un tel échange protocolaire. Lors de la précédente élection de Ma Ying-jeou à la présidence du KMT, en juillet 2005, un échange identique avait eu lieu. Ma Ying-jeou avait ensuite abandonné la présidence du parti en février 2007, après sa mise en examen dans le cadre de l’affaire des fonds spéciaux de la mairie de Taipei, pour laquelle il a obtenu un non-lieu.