Taiwan Today

Lin Tsung-ming, le vice-ministre de l’Education, a confirmé hier que les diplômes délivrés par ces universités chinoises depuis 1997 seraient bientôt reconnus. Lin Tsung-ming a également expliqué que dans cette perspective, une commission d’information serait d’abord mise en place pour recueillir les opinions des experts et celles du public. Les 41 universités concernées sont celles qui ont reçu une aide supplémentaire de la part de l’Etat chinois depuis 1985. Parmi celles-ci, on trouve celles de Pékin, de Tianjin, ainsi que les universités Fudan à Shanghai et Tsinghua à Pékin. Dans le même dossier, Wu Ching-ji, le ministre de l’Education, a toutefois précisé que les diplômes délivrés par les universités chinoises de médecine ne seront pas reconnus. Le ministre a également donné les détails des modalités d’accueil des étudiants chinois dans les universités taiwanaises, un projet qui pourra se concrétiser dès le vote des amendements correspondants par le Parlement. Le ministère prévoit ainsi d’autoriser les universités publiques à ne recruter que des étudiants chinois déjà diplômés du second cycle tandis que les universités privées auront le droit de recruter des étudiants en cours de second cycle. Le frais d’inscription pour les étudiants chinois admis aux universités publiques seront identiques à ceux demandés aux étudiants taiwanais des universités privées. Le Parti démocrate-progressiste (DPP), dans l’opposition, qui pour le moment refuse d’examiner les amendements en question, est suspicieux vis-à-vis de ce projet d’accueil des étudiants chinois dans les universités de l’île. Tsai Ing-wen, la présidente du DPP, a déclaré qu’une telle autorisation représente une menace pour les étudiants taiwanais et leurs opportunités sur le marché du travail insulaire et a appelé le gouvernement à faire preuve de la plus grande prudence dans ce dossier.