Taiwan Today

Afin de participer aux efforts internationaux de lutte contre le changement climatique, Taiwan pourrait utilement contribuer au fonds environnemental lancé par l’Université de Pékin en collaboration avec des institutions privées américaines, a suggéré hier C. S. Kiang (Jiang Jiasi), le doyen de la faculté de Sciences environnementales de cet établissement chinois, qui s’exprimait à Taipei dans le cadre du forum international organisé par le groupe de presse Commonwealth sur le thème de la croissance économique en Asie. Cela permettrait à l’île de travailler avec les deux plus grands émetteurs de gaz carbonique du monde – les Etats-Unis et la Chine – tout en mettant de côté les questions de souveraineté, a déclaré hier C. S. Kiang à l’agence de presse Central News Agency. Celui-ci connaît bien Taiwan, puisqu’il est diplômé de l’Université nationale de Taiwan. Il a ensuite effectué l’essentiel de sa carrière aux Etats-Unis, à l’Institut de technologies de Géorgie, avant de rejoindre l’Université de Pékin en 2002. Il a par ailleurs joué un rôle central pour la mise au point de l’accord de coopération en matière de lutte contre le changement climatique et d’énergies renouvelables signé par Pékin et Washington en novembre dernier, lors de la visite en Chine de Barack Obama. Taiwan dispose d’atouts pour le développement d’énergies propres et de technologies vertes, a noté C. S. Kiang. L’île pourrait ainsi contribuer à l’émergence de villes modèles émettant peu de gaz carbonique. « De telles métropoles attireront les industries et les investissements verts qui seront créateurs d’emplois », a conclu l’universitaire.