Taiwan Today

Dans la perspective de l’ouverture des universités aux étudiants chinois, plus d’une vingtaine d’entre elles projettent d’ouvrir une antenne à Kinmen, a assuré samedi Li Tsai-hang, le chef du bureau de l’Education du district. Une annonce effectuée la veille de la transformation de l’Institut national de technologie, à Kinmen, en une université de plein droit. Comme l’a rappelé Ho Cho-fei, directeur des Etudes supérieures au ministère de l’Education et qui était présent dans l’archipel à cette occasion, le Yuan législatif a été saisi de la révision de la Loi sur l’université, de la Loi sur les lycées et de la Loi régissant les relations entre les peuples des régions de Taiwan et de la Chine continentale. Si les amendements proposés par le gouvernement sont adoptés lors de la session parlementaire extraordinaire qui début le 16 août, des étudiants chinois pourront s’inscrire en troisième cycle à Taiwan à partir de mars 2011. Ceux souhaitant s’inscrire en premier cycle pour une année complète et non pas, comme c’est le cas actuellement, dans le cadre d’échanges de courte durée, devront attendre la rentrée de septembre 2011. Le nombre de ressortissants chinois ne pourra excéder 1% de l’effectif universitaire total, soit environ 2 000 étudiants par an. Toutefois, a souligné Ho Cho-fei, ce quota ne devrait pas s’appliquer aux petits archipels du détroit de Taiwan sous juridiction taiwanaise, comme Kinmen et Penghu. C’est pourquoi le district de Kinmen envisage de mettre à disposition des universités candidates à l’ouverture d’une antenne 2,5 ha de terrains. Il prévoit aussi d’attirer les meilleurs étudiants chinois par l’octroi de bourses d’études, une disposition là encore dérogatoire.