Taiwan Today

Les négociations en cours à Pékin depuis hier dans le domaine de l’aviation civile devraient essentiellement porter sur la demande de Taipei d’une augmentation du nombre des vols directs reliant l’île et le continent, afin que ceux-ci passent de 370 à 500 vols hebdomadaires. Avec une centaine de vols supplémentaires, les prix pourraient baisser, estime l’Agence de l’aviation civile (CAA) qui mène les négociations pour la partie taiwanaise. C’est en effet surtout la rareté des places qui empêche un ajustement à la baisse sur le prix des billets, a récemment expliqué aux députés le ministre des Transports et des Communications, Mao Chi-kuo. Selon le ministre, le principal obstacle à la multiplication des liaisons aériennes est l’encombrement que connaissent les aéroports des grandes villes chinoises, en particulier ceux de Shanghai et Pékin. Mao Chi-kuo suggère donc que des vols soient ouverts vers d’autres aéroports moins fréquentés, en périphérie des grandes villes, ou bien à des heures moins pleines comme la fin de soirée. Par ailleurs, le maire de Kaohsiung, Chen Chu, a demandé au gouvernement de faire en sorte que davantage de vols directs soient ouverts entre sa ville et le continent, en préparation à l’arrivée prochaine à Taiwan de touristes chinois voyageant de façon indépendante. Pour l’heure, seulement 27 des 370 vols hebdomadaires entre les deux rives desservent la métropole portuaire du sud de l’île.