Le ministère des Affaires étrangères, à Taipei, a salué le 2 septembre le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) pour avoir, malgré l’énorme pression exercée par Pékin, publié l’avant-veille un rapport sur la situation des droits de l’homme au Xinjiang, en Chine. Il a également condamné les violations des droits de l'homme commises par les autorités chinoises au Xinjiang.
« L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire des Ouïghours et d’autres membres de groupes de population à prédominance musulmane (…) peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité », note le rapport du HCDH.
Comme d’autres membres de la communauté internationale, Taiwan est gravement préoccupé par les persécutions menées par la Chine, rappelle le ministère des Affaires étrangères. En particulier, la Chine utilise le prétexte de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme pour porter atteinte aux droits des minorités musulmanes telles que les Ouïghours au Xinjiang, ce qui est contraire aux objectifs de la Charte des Nations unies, dénonce le ministère.
« Nous appelons le gouvernement chinois à cesser immédiatement les violations des droits de l’homme et à libérer dans les meilleurs délais ceux qui sont indûment détenus dans des soi-disant « centres de formation », des prisons ou des centres de détention », déclare le ministère.
La sauvegarde et la promotion des droits de l’homme sont un principe universel, poursuit-il. Notre pays défend les droits de l’homme et continuera à travailler en ce sens avec d’autres pays dans le monde qui défendent les valeurs de démocratie, de liberté et de droits de l’homme, conclut-il.