04/05/2024

Taiwan Today

Economie

42 nouveaux secteurs ouverts aux capitaux chinois

03/03/2011
A partir du lundi 7 mars, 42 secteurs supplémentaires seront ouverts aux investissements chinois, portant à 205 le nombre total de secteurs dans l’industrie, les services et la construction dont les entreprises peuvent être en partie détenues par des capitaux chinois, a indiqué hier le ministère de l’Economie. Des conditions spécifiques sont toutefois fixées pour cinq secteurs stratégiques, parmi lesquels les écrans plats et les semiconducteurs. Avec 25 secteurs supplémentaires, ce sont 89 secteurs industriels, soit 42% du total, qui sont désormais ouverts aux investissements en provenance du continent chinois. Certains comme les produits d’entretien, les moules métalliques ou les équipements éoliens le sont sans restriction. Pour la plupart, cependant, la part du capital d’une société aux mains d’investisseurs chinois ne peut excéder 20% – une limite portée à 50% dans le cas de coentreprises –, et ladite société doit rester sous contrôle taiwanais. Pour les secteurs stratégiques des circuits intégrés, de leur conditionnement et de leur test, ainsi que des écrans plats, des machines industrielles et des équipements électroniques, plusieurs conditions supplémentaires sont imposées. D’une part, les investissements doivent s’inscrire dans le cadre d’une collaboration stratégique et de la recherche de complémentarités entre différents maillons de la chaîne industrielle. D’autre part, les investisseurs chinois ne peuvent contrôler plus de 10% du capital – une limite portée à 50% dans le cas de coentreprises –, la société devant là encore rester sous contrôle taiwanais. Dans les services, ce sont désormais 138 secteurs (42% des services), soit 8 de plus que précédemment, où les capitaux chinois sont les bienvenus. A titre d’exemple, les parcs de stationnement et les parcs à thèmes sont ouverts sans restriction, la part du capital détenu dans des entreprises de services portuaires et de transports étant quant à elle limitée à 50%, ces sociétés devant rester sous contrôle taiwanais. Dans le secteur des travaux publics, 9 sous-secteurs supplémentaires sont libéralisés, portant le total à 20, soit 24% de l’ensemble. Là encore, des restrictions sont imposées, les investisseurs chinois devant détenir moins de la moitié du capital des sociétés considérées. C’est le cas pour les centres de convention et les systèmes de drainage, notamment. Selon le ministère de l’Economie, la première vague d’ouverture aux capitaux chinois s’est soldée par l’approbation de 120 dossiers d’investissement, dont 63% ont déjà effectivement été réalisés. Cela avait permis, à la fin février, la création de plus de 3 000 emplois à Taiwan.

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