03/05/2024

Taiwan Today

Economie

Le STAG fixe des objectifs à l’industrie pharmaceutique et des biotechnologies

09/10/2008
A la conclusion hier de la réunion annuelle du Comité sur les biotechnologies de Taiwan (BTC) qui est composé d’experts basés à Taiwan et à l’étranger, le Groupe consultatif sur les Sciences et Technologies (STAG) a délivré ses analyses sur les forces et faiblesses du secteur, et sur la voie à suivre pour le développer.

L’un des principaux objectifs, a expliqué le ministre sans portefeuille Chang Jin-fu, qui coprésidait la séance, consiste d’abord à développer, à partir de 2010, chaque année 10 médicaments candidats, c’est-à-dire des substances qui n’ont pas encore passé les différents stades de test cliniques.

En effet, a expliqué Soo Whai-jen, un membre du BTC, si la moitié seulement de ces médicaments candidats atteignaient la phase I des tests cliniques, cela créerait un marché lucratif, chacun pouvant représenter entre 250 millions et 1,5 milliard de dollars américains.

Toutefois, des efforts doivent être fournis pour faire en sorte que l’industrie taiwanaise des biotechnologies soit plus présente en aval, aux divers stades des essais cliniques.

« Avec des budgets clairement définis et des processus standardisés de développement de nouvelles substances médicamenteuses, nous demanderons aux institutions de recherche en amont de transférer les médicaments candidats aux agences de niveau intermédiaire pour les tests pré-cliniques », a déclaré Chang Jin-fu.

Si Taiwan est assez bien placée pour le premier stade du processus de création des nouveaux médicaments – la partie recherche –, cela n’est pas le cas pour les étapes suivantes, le développement en laboratoire et les premiers tests, puis la longue phase de tests cliniques. Au final, cela signifie que les investisseurs ont assez peu de choix quant aux projets à financer, affirme Chang Jin-fu.

Une autre piste consiste à moderniser le secteur des équipements médicaux, pense Jang Yue-teh, un membre du BTC. Actuellement concentré sur des produits à faible contenu technologique comme les seringues et les sphygmomanomètres, le secteur devrait plutôt se lancer dans la conception et la fabrication de produits plus complexes et dont la patente est potentiellement plus lucrative.

La meilleure façon d’y parvenir, dit-il, serait de favoriser la communication entre professionnels de la médecine et ingénieurs afin que les premiers puissent expliquer aux seconds leurs besoins et les problèmes rencontrés avec les équipements actuels.

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