Taiwan Today

Les entreprises taiwanaises n’ont plus de temps à perdre si elles veulent profiter des opportunités commerciales ouvertes par l’organisation à Londres des Jeux olympiques en 2012, a déclaré hier Michael Charlton, le directeur général de Think London, l’agence chargée d’attirer les investissements directs étrangers dans la capitale britannique. Ce dernier effectue une visite de quatre jours dans l’île. « Il existe une fenêtre d’opportunité et celle-ci est en train de se refermer », a averti Michael Charlton. Les entreprises taiwanaises peuvent en particulier bénéficier de l’adhésion de Taiwan, en juillet dernier, à l’Accord plurilatéral sur les marchés publics, dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce, auquel le Royaume-Uni est également partie, a-t-il poursuivi. Dans un entretien à l’Agence centrale de presse (CNA), le responsable britannique a détaillé les atouts qui, selon lui, font de Londres une destination privilégiée pour les investissements taiwanais. Faire du commerce à Londres revient beaucoup moins cher depuis l’éclatement l’an dernier de la crise financière et économique mondiale : Londres, qui était la 8^e ville la plus chère du monde ne figure plus aujourd’hui qu’à la 27^e place de ce classement, a noté Michael Charlton. Par ailleurs, a-t-il assuré, le comité d’organisation des Jeux olympiques de Londres est complètement neutre et transparent en matière d’attribution des marchés d’équipement, lesquels vont des appareils numériques et informatiques aux vêtements de sport, en passant par les objets souvenirs. « Les sociétés possédant les bonnes compétences, la bonne expérience, les bons produits, la bonne qualité et les meilleurs prix » ont toutes les chances de remporter les appels d’offres, a-t-il jugé, s’étonnant que les entreprises exportatrices taiwanaises ne se soient pour l’heure pas montrées plus réactives dans cette course. Ces dernières peuvent en outre s’appuyer sur l’expérience qu’elles ont acquise ici lors des Jeux mondiaux de Kaohsiung et des Deaflympics, a conclu le directeur général de Think London.