05/05/2024

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Economie

Marchés de nuit : la palme pour Keelung

25/08/2010
Parmi les 10 marchés de nuit sélectionnés le mois dernier par un jury mis sur pied par l’office national du Tourisme, c’est celui de Miaokou, à Keelung, qui a le mieux tiré son épingle du jeu : ses responsables ont reçu hier des mains du président de la République, Ma Ying-jeou, et du Premier ministre, Wu Den-yih, le prix de l’accueil et celui de la gastronomie. Un bémol toutefois : le prix du respect de l’environnement n’a pas été attribué, signe du retard pris dans ce domaine par les marchés traditionnels. En matière d’accueil des touristes, le marché de Miaokou, qui signifie « aux portes du temple » en chinois, a mis en place un étiquetage trilingue – chinois, anglais et japonais. Les prix sont également clairement indiqués, a noté l’office national de Tourisme. Sur place, c’est un régal de tempura, de paopaobing (genre de sorbet au sirop et à la compote) et de dingbiancuo (soupe gluante aux nouilles plates et aux boulettes de poisson), entre autres spécialités, qui attend les visiteurs. Les marchés de nuit de Luodong, dans le district d’Yilan, et de Fongjia, à Taichung, se sont classés ex aequo avec celui de Miaokou dans les catégories de l’accueil et de la gastronomie, respectivement. Parmi les autres marchés récompensés, on trouve ceux de Liouhe, à Kaohsiung (par ailleurs le favori des Internautes), et de Shilin, à Taipei – tous deux considérés comme les plus charmants. Le marché de la rue de Huaxi, à Taipei, a vu la qualité de son organisation commerciale saluée. Les 10 marchés ont d’abord été sélectionnés par un groupe de juges indépendants (dont les appréciations comptent pour 20% de la note finale), puis notés par les internautes (20% également) et enfin par un panel international de personnalités qui ont visité chaque marché. Parmi ces dernières figuraient le directeur adjoint de l’Office national de Tourisme, Wayne Liu, la critique gastronomique Lucille Han, ou encore la journaliste japonaise Yuka Aoki. Décerner un prix du respect de l’environnement n’aurait pas été sérieux, a noté Lucille Han. « Assurer une bonne hygiène n’équivaut pas à respecter l’environnement. Des indicateurs objectifs doivent être pris en compte, comme l’utilisation de vaisselle réutilisable et le tri des déchets. »

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