Le groupe de la Banque mondiale espère obtenir la participation des fabricants taiwanais de diodes électroluminescentes (DEL) à son programme
« Eclairer l’Afrique », a indiqué l’Association pour le développement des technologies et du secteur optroniques, à Taipei. Celui-ci vise à mobiliser l’industrie de l’éclairage afin de développer pour l’Afrique des produits modernes qui fonctionnent indépendamment du réseau électrique – notamment les lampes fluorescentes compactes et les DEL – pour 250 millions d’Africains d’ici 2030.
Rodd Eddy, consultant pour la Société financière internationale (IFC), laquelle pilote le programme « Eclairer l’Afrique » avec la Banque mondiale, a récemment fait part de son espoir de voir les industriels taiwanais s’y associer. Dans ce cadre, l’IFC fournit au secteur privé des investissements et des conseils pour le développement de produits adaptés aux 500 millions de consommateurs qui, en Afrique subsaharienne, n’ont pas accès à l’électricité et comptent sur les lampes à pétrole et les bougies pour s’éclairer.
Selon l’IFC, l’opération, dont un objectif intermédiaire est de fournir ces produits à 2,5 millions de personnes d’ici 2012, devrait générer pour les fournisseurs un chiffre d’affaires global de 10 milliards de dollars américains. Pour les fabricants taiwanais, a insisté Rodd Eddy, participer au programme permettrait aussi de prendre pied dans la région et de mieux connaître ce marché. Le programme offre enfin une aide à la certification de produits permettant à ces derniers d’être retenus dans les appels d’offres lancés par les différents pays africains.
Pour l’heure, deux fabricants taiwanais ont entamé la procédure de certification de leurs produits dans le but d’approvisionner le programme « Eclairer l’Afrique ».