Taiwan Today

L’Assemblée générale annuelle de la Chambre de commerce et d’industrie France-Taiwan (CCIFT), qui s’est tenue le 22 mars dernier à Taipei, a été l’occasion de vérifier l’attractivité croissante de cette organisation. Avec 15 nouveaux membres en un an et un centre d’affaires entièrement loué quelques mois seulement après son inauguration, la CCIFT a en outre mis en avant de nouveaux projets pour 2012. Son président, Pascal Thien-Ah-Koon, a rappelé à l’auditoire la spécificité de l’association, destinée non seulement à épauler les entreprises française à Taiwan, mais aussi plus largement à développer les relations économiques bilatérales. La CCIFT, a-t-il annoncé, compte désormais 135 membres (+12% en un an), parmi lesquels figurent de grands groupes français comme BNP Paribas, Carrefour ou encore Thales, mais aussi de plus en plus de petites entreprises créées à Taiwan par des Français ou par des entrepreneurs ayant des liens avec la France. En plus des activités classiques d’une chambre de commerce, comme les ateliers et soirées destinés aux membres, la CCIFT offre depuis 2007 à des entreprises, nouvellement créées ou en cours de création, différents services allant de la domiciliation à la location de bureaux, en passant par l’accès à des salles de réunion. Son centre d’affaires, inauguré en octobre 2011, affiche d’ores et déjà complet, a souligné Adriana Archambault, la nouvelle directrice de la CCIFT. Autre particularité, le service emploi qui a permis le recrutement l’an dernier de 35 personnes. En 2012, l’accent sera mis sur l’amplification des services aux membres et une possible extension du centre d’affaires. Invité aux travaux de l’assemblée générale, Philippe Wieber, le directeur adjoint du Bureau français de Taipei (BFT), a quant à lui souligné la bonne complémentarité entre la CCIFT et la mission économique UBIFRANCE, laquelle est chargée d’accompagner les entreprises françaises dans leurs projets d’exportation et de développement sur le marché taiwanais. En matière économique, a-t-il déclaré, les priorités de la France sont de promouvoir les investissements mutuels entre l’île et la France et de résoudre la question de l’accès au marché taiwanais grâce à la levée de certaines barrières non tarifaires, en particulier dans les secteurs de l’alimentaire, des cosmétiques et de la chimie.