Taiwan Today

Le ministère des Sciences s’est allié avec le monde de l’entreprise et de la recherche pour lancer un grand projet destiné à améliorer la compétitivité de l’industrie insulaire des technologies de l’information et de la communication (TIC). Nom de code : « le verger aux petites pommes ». Si la référence au géant informatique américain est claire, il s’agit en revanche de mettre l’accent sur les appareils électroniques de petite taille pourvus d’un petit nombre de fonctionnalités et répondant à des marchés de niche, par opposition aux produits grand public dont l’offre pléthorique ne correspond pas forcément aux besoins de tous les utilisateurs, a expliqué Cyrus Chu [朱敬一], le ministre des Sciences. Les appareils connectés entrent de plus en plus dans notre quotidien, que ce soit dans le domaine de la santé, des transports et de la logistique intelligents ou encore de l’énergie. C’est le cas d’appareils paramédicaux utilisés par certains patients pour mesurer leur rythme cardiaque en permanence et pour lesquels la connexion internet et les capteurs sont utiles, alors que la fonction de prise d’image ou de vidéo ne l’est pas forcément, a donné le ministre comme exemple. C’est dans cet esprit que le NSC a collaboré avec l’Institut de recherche sur les technologies industrielles (ITRI) ainsi qu’avec quatre grandes entreprises, les fabricants de puces électroniques TSMC et MediaTek, l’opérateur téléphonique Chunghwa Telecom et le groupe Ruentex pour fonder une coentreprise spécialisée dans ce type d’appareils. La coentreprise sera dirigée par le président de l’ITRI, Shyu Jyuo-min [徐爵民].