Taiwan Today

Organisé pour la première fois à Taiwan, le Congrès mondial du tourisme médical se déroule depuis hier et jusqu’à aujourd’hui à Taipei. Plus de 400 participants, dont une centaine venus du Japon, de la Chine, de l’Inde, de Singapour, de la Thaïlande, du Nigeria ou encore du Pakistan, ont répondu à l’invitation du Conseil pour le développement du commerce extérieur de Taiwan (TAITRA) et de l’Association du tourisme médical, une association internationale qui a son siège aux Etats-Unis. Lors de ces deux journées, 20 experts internationaux devaient intervenir sur des sujets liés à l’utilisation des technologies de pointe pour les services médicaux, à l’innovation dans le domaine de la santé ou encore à la formation de clusters internationaux de soins. Le TAITRA comptait bien saisir cette opportunité pour mettre en avant les savoir-faire taiwanais en la matière. « Les technologies médicales de pointe et les services médicaux de haute qualité disponibles à Taiwan sont reconnus sur le plan international depuis de nombreuses années, a noté le président du TAITRA, Peter Huang [黃文榮], hier à l’ouverture des travaux. Nous pensons que les services de santé taiwanais joueront dans un proche avenir un rôle important sur la scène mondiale. Avec l’établissement de cinq centres de liaison pour les services médicaux au sein des principaux aéroports taiwanais, ainsi que d’autres initiatives, nous sommes déterminés à renforcer l’image de marque internationale des services médicaux de Taiwan. » Taiwan est devenu un acteur de premier plan dans le secteur du tourisme médical en Asie, a renchéri Renée-Marie Stephano, la présidente de l’Association du tourisme médical. En 2013, Taiwan a accueilli plus de 200 000 visiteurs étrangers venus pour des traitements, et le chiffre d’affaires du secteur devrait atteindre cette année dans l’île 13 milliards de dollars taiwanais, a-t-elle rappelé. « Les hôpitaux taiwanais sont prêts à bénéficier des échanges entre les deux rives du détroit de Taiwan sur le plan économique, de l’éducation et de la recherche ainsi que du tourisme médical », a-t-elle ajouté.