Taiwan Today

Le chiffre d’affaires, la profitabilité et les investissements en recherche-développement (R&D) des 1 042 sociétés cotées à la Bourse de Taiwan ont battu tous les records en 2014, reflétant la force du secteur privé local dans un contexte de stabilisation de l’économie mondiale, s’est félicité mercredi le ministère de l’Economie. Se référant aux comptes annuels des sociétés cotées publiés le mois dernier par la Bourse de Taiwan, le ministère de l’Economie a calculé que ces dernières ont affiché l’an dernier un chiffre d’affaires combiné de 23,43 billions de dollars américains, en hausse de 5,1% par rapport à l’année 2013. La somme de leurs résultats nets a bondi de 26,4%, à 1,25 billion de dollars, soit la deuxième progression à deux chiffres en deux ans. Elles ont ainsi dégagé une marge opérationnelle de 5,3%, en hausse de 0,9 point. « La profitabilité est particulièrement forte dans le secteur des composants électroniques, avec un taux de 12%, en hausse de quatre points de pourcentage d’une année sur l’autre grâce aux performances des fabricants de semiconducteurs et d’écrans plats », a-t-on commenté au ministère. Ces bons résultats se reflètent aussi dans les importants investissements en R&D effectués l’an dernier, lesquels atteignent au total 546,4 milliards de dollars, en hausse de 10,3% sur un an. Là encore, le secteur des composants électroniques mène la danse, avec 267,3 milliards dépensés en R&D (+15,5%), suivi par le secteur optique, informatique et de l’électronique grand public, avec 184,3 milliards investis. Ces deux secteurs concentrent 82,7% des investissements réalisés l’an dernier par des entreprises cotées à Taiwan. C’est Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. qui a consacré les plus gros budgets à la R&D, soit 56,8 milliards de dollars, en hausse de 18,1% par rapport à 2013. Suivent Hon Hai Precision Industry, avec 48,9 milliards de dollars, et MediaTek, avec 43,3 milliards de dollars, soit une hausse de 63,4% sur un an qui s’explique par d’importants investissements pour la conception de technologies de communication et par une politique de fusions-acquisitions.