Taiwan Today

Le résultat du référendum grec, marqué par le rejet du nouveau plan d’aide proposé par les créanciers internationaux, n’aura pas d’impact significatif sur les exportations taiwanaises, sauf si l’euro venait à se déprécier durablement, ont estimé hier les ministères des Finances, de l’Economie et du Développement national. « Le référendum grec est un geste davantage politique que financier », a assuré le ministre du Développement national, Duh Tyzz-jiun [杜紫軍]. Taiwan n’ayant que des relations économiques limitées avec la Grèce, l’impact direct sur l’économie taiwanaise sera très faible, a-t-il ajouté, estimant que la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international prendront les mesures adéquates pour faire face à la crise grecque. Le ministre des Finances, Chang Sheng-ford [張盛和], a abondé dans ce sens, indiquant que les flux de capitaux sur les marchés financiers taiwanais seraient observés de près. Le commerce bilatéral avec la Grèce s’est élevé l’an dernier à 380 millions de dollars américains, soit 0,065% du commerce extérieur taiwanais, a pour sa part précisé le ministre de l’Economie, John Deng [鄧振中]. Les entreprises taiwanaises n’ont en outre que très peu investi en Grèce. Après avoir baissé hier de 102,27 points, l’indice TAIEX était quasi stable aujourd’hui à la mi-journée.