Le Centre de recherche et d’information sur les sciences et technologies (STPI), une organisation dépendant du Laboratoire national de recherche appliquée (NARL), a publié un rapport hier appelant le gouvernement à adopter des politiques facilitant l’entrée des femmes dans le monde du travail.
Moins de la moitié des Taiwanaises ont aujourd’hui un emploi stable assorti d’un contrat à durée indéterminée, un taux qui rapproche Taiwan de la Corée du Sud, a fait remarquer Lee Kuo-an [李國安], un chercheur du STPI, en présentant le rapport à la presse hier.
Or, le vieillissement de la population devrait se traduire rapidement par une pénurie de main-d’œuvre, les dernières projections placent à 14% la proportion des plus de 65 ans dès 2020.
Faire progresser la part des femmes dans la force de travail permettrait non seulement de faire face à cette pénurie, mais aussi d’augmenter sensiblement le produit intérieur brut.
Lee Kuo-an suggère donc au gouvernement comme aux entreprises de prendre des mesures permettant d’améliorer l’environnement du travail au bénéfice des femmes, par exemple en ouvrant davantage de crèches, en augmentant les allocations familiales, en apportant de la flexibilité aux horaires de travail et en faisant en sorte que davantage de femmes aient accès à des positions de direction.
La publication de ce rapport a par ailleurs été l’occasion pour le STPI de signaler l’ouverture au public d’une mine de ressources statistiques publiques jusque récemment réservées aux agences de l’Etat et organisations internationales. Ces données sont désormais consultables en ligne sur la
Base de données des indicateurs pour la recherche sur les politiques publiques (PRIDE).