Le don par Taiwan de 1,5 million de dollars américains (USD) à la Coopération économique en Asie-Pacifique (APEC) pour aider ses membres à renforcer leur coopération économique et technique a été salué par le secrétariat de l’organisation, a indiqué le 13 octobre à Taipei le ministère des Affaires étrangères.
D’après le ministère, un protocole d’entente a été signé en ce sens par Jonathan Sun [孫儉元], directeur général du département des organisations internationales au ministère, et par Rebecca Sta Maria, directrice exécutive du secrétariat de l’APEC, depuis Taipei et Singapour, respectivement.
Ce don, souligne le ministère des Affaires étrangères, réaffirme l’engagement actif de Taiwan au sein de l’APEC. Il ira à différents initiatives et projets menés dans le cadre de l’organisation, soit le sous-fonds pour l’innovation numérique, le sous-fonds pour les femmes et l’économie, le sous-fonds pour la réforme structurelle pour une croissance verte et durable, ainsi que l’unité de soutien aux politiques, le bras armé des économies membres en matière de recherche et d’analyse.
Dans un communiqué de presse publié le 10 octobre, le secrétariat de l’APEC indique que ces fonds financeront les projets jusqu’à la fin 2024. L’APEC, précise le communiqué, apprécie le soutien de Taiwan à des initiatives de renforcement des capacités traitant de questions régionales pressantes, faisant la promotion du développement durable et qui sont sources de croissance économique.
Pas moins de 46 ministères et agences gouvernementales à Taiwan prennent part aux réunions et activités de l’organisation. Cette année, 14 des initiatives proposées par Taiwan ont été approuvées et ont été dotées globalement jusqu’ici à hauteur de 1,15 million d’USD par l’APEC, précise le ministère.
Devenu membre de l’APEC en 1991, Taiwan y a depuis contribué de manière substantielle dans des domaines allant de la prévention des catastrophes à la sécurité alimentaire, en passant par les technologies de l’information et de la communication, le développement des petites et moyennes entreprises ou encore l’autonomisation économique des femmes.