Dans un
message publié en français sur le site du Bureau de représentation de Taipei en France, le ministre de la Protection de l’environnement, Lee Ying-yuan [李應元], plaide en faveur d’une « participation suffisante de Taiwan à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques » (CCNUCC) et rappelle la volonté de Taiwan de « partager (son) expérience de la protection de l’environnement et de contribuer aux efforts internationaux ». Cette tribune est publiée quelques semaines avant la COP22, la 22
e Conférence des parties à la CCNUCC, organisée à Marrakech, au Maroc, du 7 au 18 novembre 2016, et à laquelle le gouvernement taiwanais n’a pas été convié.
« Il y a de plus en plus de preuves que le changement climatique est déjà en marche », écrit le ministre de la Protection de l’environnement en évoquant la hausse des températures mondiales moyennes – en juin, la température à Taipei a atteint 38,7 °C, la plus élevée depuis un siècle, note-t-il. « Si nous n’agissons pas maintenant pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences futures seront encore plus graves », poursuit-il.
« Les gouvernements dans le monde en sont conscients, et c’est la raison pour laquelle l’Accord historique de Paris a été adopté en décembre 2015. (…) En tant que membre de la communauté internationale, Taiwan ne peut pas être un simple spectateur de ce problème et doit proposer des solutions réalisables pour être à la hauteur de son nom de Formose, la “Belle île” ».
« C’est dans ce but que nous avons adopté la Loi sur la réduction et la gestion des gaz à effet de serre avec des étapes intermédiaires tous les cinq ans, qui nous aideront à améliorer notre capacité de réponse au changement climatique et à mettre en place une gestion efficace de la réduction des émissions de gaz à effet de serre parmi les agences gouvernementales. Cette approche est conforme aux objectifs de l’Accord de Paris qui encourage tous les pays à faire preuve de détermination dans la réduction de leurs émissions en visant la réalisation du but à long terme en 2050 », continue Lee Ying-yuan.
« Nous avons la volonté de partager notre expérience de la protection de l’environnement et de contribuer aux efforts internationaux. Ensemble avec les pays amis, nous avancerons main dans la main pour sauvegarder la terre durablement », conclut le ministre de la Protection de l’environnement.