Un séminaire international sur l’aide aux victimes de catastrophes et l’aide humanitaire s’est ouvert le 5 juillet à Taipei. Organisé par Taiwan et les Etats-Unis, il permettra jusqu’au 8 juillet à des responsables gouvernementaux d’Asie-Pacifique d’étudier les stratégies de réponse aux catastrophes naturelles et d’origine humaine, et de réduction de leurs effets.
Cet événement est organisé sous l’égide du Cadre global de coopération et de formation (GCTF), une architecture mise sur pied en juin 2015 par Taiwan et les Etats-Unis pour renforcer la collaboration bilatérale sur les questions internationales et régionales. Les participants sont principalement des responsables des services d’urgence et des décideurs politiques des Kiribati, de la Malaisie, de la Mongolie, des Philippines, de la Papouasie-Nouvelle Guinée et de la Thaïlande.
Au cours du séminaire, des experts de l’Agence nationale des sapeurs-pompiers, placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur de la République de Chine (Taiwan), ainsi que de l’Office d’aide en cas de catastrophe à l’étranger, placée sous l’autorité de l’Agence pour le développement international des Etats-Unis, devaient partager leurs bonnes pratiques en termes de réponse aux catastrophes humanitaires. Les principales questions évoquées concernent la réponse aux incidents provoquant des blessés en masse, le sauvetage dans des bâtiments écroulés, et l’établissement de systèmes de communication sur le terrain d’intervention. La plupart des cours pratiques ont lieu au centre d’entraînement de l’Agence nationale des sapeurs-pompiers, dans le district de Nantou.
Lors de l’ouverture des travaux, Kin Moy, le directeur du bureau de Taipei de l’Institut américain à Taiwan, a salué en Taiwan un modèle dans le domaine de la préparation aux catastrophes.
Depuis le lancement du GCTF en juin 2015, Taiwan a hébergé huit séminaires internationaux en collaboration avec les Etats-Unis, portant sur des domaines tels que le commerce électronique, l’efficacité énergétique, la santé publique, et la promotion de l’autonomie des femmes. A la fin 2016, plus de 100 représentants de 21 Etats avaient participé à ces événements.