03/05/2024

Taiwan Today

International

Diaoyutai : Taiwan accueille positivement l’appel de l’UE au calme

27/09/2012
Taipei a accueilli positivement, hier, un appel de l’Union européenne (UE) demandant aux parties du conflit de souveraineté (Taiwan, le Japon et la Chine) portant sur les Diaoyutai, des îles situées en mer de Chine orientale, de rechercher une solution pacifique à leur différend, a-t-on annoncé hier au ministère des Affaires étrangères. « L’UE appelle toutes les parties à prendre des mesures destinées à calmer les tensions. Avec des intérêts significatifs dans la région, l’UE suit avec une attention particulière l’évolution de la situation dans la zone maritime d’Asie de l’Est », a déclaré hier dans un communiqué Catherine Ashton, haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎ pour l'Union européenne. Le communiqué appelle ainsi les parties à rechercher des solutions coopératives et pacifiques en accord avec le droit international et à clarifier les bases de leurs revendications. En réponse au communiqué de Catherine Ashton, le ministère des Affaires étrangères à Taipei a indiqué hier que l’appel de l’UE s’inscrivait dans l’esprit de l’Initiative de paix proposée le 5 août par le président de la République, Ma Ying-jeou [馬英九] et dans laquelle les principes de « sauvegarder la souveraineté, mettre de côté les disputes, rechercher la paix et la réciprocité, et promouvoir l’exploration et l’exploitation des ressources en commun» étaient affirmés. Dans le même dossier, le président de la République, qui s’exprimait hier devant un groupe d’officiers du Centre de commandement de logistique combinée, a réaffirmé ces principes tout en soulignant la nécessité pour les parties au conflit de « reconnaître l’existence de la dispute ». Si cela ne se produit pas, a prévenu le président de la République, toute action visant à partiellement changer le statu quo dans les Diaoyutai ne fera que compliquer le différend. « Le monde doit savoir que les Diaoyutai sont une partie du territoire de la République de Chine, a en outre insisté Ma Ying-jeou. Il s’agit là d’une partie de notre territoire que le Japon s’est approprié depuis 117 années et ne nous a jamais rendue.» Par conséquent, a poursuivi le président, nos actions dans la zone doivent répondre au principe des trois non – pas de provocation, pas de conflit, pas d’évitement – afin de démontrer notre souveraineté sur les Diaoyutai. Par ailleurs, la direction générale des Gardes-côtes a apporté hier un démenti après la parution d’un article de la presse insulaire en langue chinoise affirmant que les responsables de la Sécurité nationale s’étaient entendus avec la Chine et le Japon sur le scénario d’une confrontation douce à l’occasion du déplacement dans la zone, mardi matin, de près de 80 chalutiers taiwanais escortés par une douzaine de patrouilleurs des gardes-côtes. Des échanges de coups de canons à eaux ont marqué la confrontation entre les bâtiments des gardes-côtes taiwanais et les 21 patrouilleurs des gardes-côtes japonais. Selon Li Mao-jung [李茂榮], vice-directeur des patrouilles maritimes à la direction générale des Gardes-côtes, il était tout simplement impossible de simuler une confrontation dans la mesure où plusieurs actions dangereuses ont eu lieu à ce moment-là. Enfin, Lee Hong-yuan, le ministre de l’Intérieur, a annoncé que ses services continueraient de travailler à l’établissement d’un Parc maritime national incluant trois îlots, Mienhua, Huaping et Pengjia, situés à proximité des Diaoyutai.

Les plus lus

Les plus récents