06/05/2024

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Les agences des Nations unies devraient recruter des Taiwanais, estime un diplomate américain

09/12/2010
Maintenant que la détente a permis de stabiliser les relations entre les deux rives, Taipei devrait négocier avec Pékin la levée de l’interdiction qui pèse sur le recrutement des ressortissants taiwanais dans les agences des Nations unies (Onu), a estimé hier Douglas Paal, l’ancien directeur de l’Institut américain à Taiwan (AIT). En 1971, lorsque Pékin a récupéré le siège de la Chine aux Nations-Unies, il a signé un protocole d’accord avec les Nations-unies rendant impossible l’emploi de ressortissants de la République de Chine dans ses agences spécialisées. Aujourd’hui, estime Douglas Paal, Taipei devrait profiter de la détente entre les deux rives pour négocier ce dossier avec Pékin. « Je ne demande pas à ce que Taiwan soit officiellement représenté, mais l’île dispose d’un capital humain de grande qualité », a expliqué le diplomate, aujourd’hui en charge du Carnegie Endowment for International Peace, un institut de recherche basé à Washington. Il considère ainsi que les ressortissants taiwanais devraient pouvoir travailler pour des organismes tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’Organisation pour la coopération et le développement économique, l’Agence internationale pour l’énergie atomique ou encore pour l’Organisation mondiale de la santé. Il a appelé la Fondation des échanges entre les deux rives (SEF), l’organe habilité à négocier avec Pékin, à clairement faire comprendre à la Chine la nécessité pour les Taiwanais d’avoir accès à ce type de postes. « Ainsi, Taiwan pourrait finalement devenir une partie indispensable du monde », a-t-il souligné.

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