Taiwan Today

C’est depuis les Philippines, où elle participait au 57^e congrès de la Fédération mondiale des partis politiques libéraux-démocrates, que Tsai Ing-wen, la candidate du Parti démocrate-progressiste (DPP) à l’élection présidentielle 2012, a réaffirmé hier sa volonté d’entamer un dialogue avec Pékin. « La porte du DPP est grande ouverte à la Chine. Nous espérons que grâce à un plus grand nombre d’interactions, nous pouvons développer une connaissance plus forte l’un de l’autre et ainsi réduire les risques d’incompréhension », a déclaré Tsai Ing-wen, qui a souligné que les représentants du gouvernement chinois seraient les bienvenus au siège du DPP ou à la Fondation New Frontier, l’institut de recherche du parti. Elle a également promis que la politique continentale qu’elle mettra en place, si elle est élue, sera plus transparente, prendra mieux en compte l’opinion publique et sera supervisée par le Parlement. Elle-même ancienne ministre des Affaires continentales, Tsai Ing-wen a défendu ses propositions et condamné ceux qui l’accusent de manquer de clarté sur ces questions. « J’ai toujours été très claire sur la manière de gérer les relations entre les deux rives et ceux qui m’accusent de ne pas l’être sont ceux qui ont pris soin de ne pas lire mes propositions », a-t-elle attaqué. Tsai Ing-wen a également expliqué la nécessité pour Taiwan de se démarquer de la Chine dans le conflit de souveraineté des îles de la mer de Chine méridionale impliquant la Chine, Brunei, le Viêt-nam, la Malaisie et les Philippines. « Taiwan a ses propres intérêts à défendre dans le cadre de la dispute des îles Spratleys, qui sont différents de ceux de la Chine », a-t-elle expliqué.