La Grande-Bretagne, Singapour et la Nouvelle-Zélande ont récemment pris position pour saluer les efforts de Taipei en faveur de la stabilité dans le détroit de Taiwan et ont soutenu, à des degrés divers, « la participation significative » de l’île aux travaux des agences spécialisées des organisations internationales.
Durant la 63e Assemblée générale des Nations-unies, qui se tenait à New York, Singapour et la Nouvelle Zélande ont publiquement loué les efforts de Taipei en faveur de la stabilité dans le détroit de Taiwan, qu’ils ont qualifié de « cruciale pour l’harmonie de la région Asie ».
Dans une lettre adressée au groupe d’amitié interparlementaire Taiwan-Royaume-Uni au nom du Premier ministre britannique Gordon Brown, le ministre des Affaires étrangères, David Miliband, a clairement annoncé le soutien de Londres à la participation de Taipei aux « groupes multilatéraux spécialisés, notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Nous nous félicitons du fait que [….] Taiwan ait décidé d’adopter une approche pragmatique de la question de sa participation à l’Onu [….]. Nous pensons que le dialogue en cours entre la Chine et Taiwan représente une opportunité pour le progrès de la représentation internationale de l’île et l’accroissement des mesures de construction de la confiance », mentionne la lettre.
La lettre souligne aussi la nécessité d’associer Taiwan aux travaux de l’OMS dans le souci de respecter les valeurs à l’origine de cette organisation et selon lesquelles la santé est un des droits fondamentaux de l’être humain.
A Taipei, Henry Chen, le porte-parole des Affaires étrangères s’est félicité hier de ces manifestations de soutien, notant que les Etats-Unis et l’Union européenne avait également publié un communiqué de soutien à la démarche insulaire.