Dans un mail adressé au quotidien insulaire de langue anglaise Taipei Times, Emma Daly, la directrice de la communication de l’association de défense des droits humains, a expliqué que cette décision n’avait « rien à voir avec les autorités chinoises ou taiwanaises, ni avec aucun donateur », mais résultait de la mise en ligne d’une nouvelle version du site Internet de l’association.
Les dernières informations concernant l’île remontaient en effet à 2001. De plus, a noté Emma Daly, Human Rights Watch préfère concentrer ses moyens limités sur les « pays asiatiques où la situation des droits de l’homme est épouvantable », précisant qu’à Taiwan, « les abus ne sont de loin pas aussi aigus que dans d’autres pays comme l’Afghanistan, la Birmanie ou la Chine ».
L’association a toutefois conservé sur son site des rubriques consacrées au Japon et à la Corée du Sud car, a-t-elle indiqué, ces pays constituent des relais d’opinion significatifs. Par ailleurs, elle n’exclut pas de travailler à nouveau sur la situation des droits humains à Taiwan et, le cas échéant, devrait en rendre compte sur son site.