Celui-ci a ainsi appelé à rejeter le protectionnisme, citant, pour souligner l’interdépendance des différentes nations, un poème de l’auteur anglais John Donne : « Aucun homme n’est une île, un tout, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent ».
Depuis mai dernier, a poursuivi Ma Ying-jeou, Taiwan a rencontré des défis sans précédent. Néanmoins, s’est-il félicité, le pays a obtenu des résultats remarquables sur de nombreux fronts, particulièrement sur le plan diplomatique et de la défense nationale, ainsi que dans le domaine des relations entre les deux rives du Détroit.
Le chef de l’Etat a notamment salué l’adhésion de l’île, en décembre, à l’Accord plurilatéral sur les marchés publics, dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce, son association, en janvier, au Règlement sanitaire international de l’Organisation mondiale de la santé, et son retrait, en janvier également, de la liste Special 301 qui rassemble les pays considérés par les Etats-Unis comme ne protégeant pas suffisamment les droits de la propriété intellectuelle.
Plus encourageant encore, selon Ma Ying-jeou, est que la souveraineté et la dignité de l’île n’ont pas été compromises, grâce au « modus vivendi » trouvé avec la Chine. « Nous devrions poursuivre la détente et la réconciliation avec la Chine dans le domaine des relations internationales », a-t-il insisté, notant avec satisfaction le soutien apporté par la communauté internationale à la « trêve diplomatique » établie depuis six mois avec Pékin.