Accusée de « mauvaises pratiques » en matière de référencement d’articles scientifiques par le Laboratoire de l’Internet (qui dépend du Conseil supérieur de la recherche scientifique espagnol, le principal organisme de recherche du pays), l’université nationale de Taiwan (NTU) a vivement protesté hier contre ces allégations.
Dans le dernier classement mondial
Webometrics publié en juillet par le laboratoire espagnol, la NTU avait pris le 26
e rang, en progression de 29 places par rapport au semestre précédent. Elle était la seule université taiwanaise à se hisser dans le top 100 de ce palmarès des 8 000 établissements d’enseignement supérieur et instituts de recherche les plus visibles sur Internet.
Ce classement se base sur une combinaison d’indicateurs de la popularité des sites Internet d'universités à partir de leur référencement par les principaux moteurs de recherche tels que Yahoo! et Google. Il se fonde également sur le volume de travaux accessibles en ligne. C’est sur ce dernier point que la NTU a été épinglée, les promoteurs de Webometrics lui reprochant « d’héberger sur sont site un grand nombre d’articles signés par des scientifiques qui n’appartiennent pas à cette institution ».
Ces accusations sont « sans fondement », a réagi Sebastian Liao, le secrétaire général de l’université, qui a ajouté que la NTU avait demandé au laboratoire espagnol des explications et le retrait de toute mention à la NTU dans le communiqué de presse l'incriminant.