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Les Affaires étrangères confirment la mort de deux marins du Win Far 161

26/02/2010
Deux semaines après la libération de l’équipage du Win Far 161, un navire de pêche taiwanais attaqué au large des Seychelles le 6 avril 2009 par des pirates somaliens, le ministère des Affaires étrangères a confirmé hier le décès en captivité de deux de ses membres, un Indonésien et un Chinois. Il a par ailleurs indiqué ne pas avoir été pour l’heure sollicité par le Bureau fédéral d’investigation américain (FBI), à qui la presse prête l’intention d’interroger les membres d’équipage au sujet de l’utilisation du bateau par les pirates dans l’attaque menée le 8 avril au large des côtes somaliennes contre le porte-conteneurs américain Maersk Alabama. « Pendant les 10 mois au cours desquels le navire était retenu en Somalie, les informations reçues par le ministère sont restées vagues et contradictoires », a noté Huang Chih-yang, du département des Affaires africaines, expliquant ainsi les démentis apportés précédemment aux informations faisant état de morts parmi l’équipage. L’organisation environnementaliste Ecoterra International avait ainsi affirmé que trois marins, deux Indonésiens et un Chinois, étaient morts des suites de maladie, malnutrition, et manque de soins pendant dix mois « d’horrible détention ». Le navire, d’une capacité de 700 t, avait à son bord un équipage de 30 personnes d’origine chinoise, indonésienne ou philippine. Seuls le capitaine et l’ingénieur sont des ressortissants taiwanais. C’est l’armateur du thonier qui a mené les négociations pour le paiement de la rançon, sans autoriser le ministère à intervenir, a indiqué Samuel Chen, le directeur du département des Affaires africaines. La libération des otages est cependant le résultat d’un effort international concerté impliquant de nombreux pays, a-t-il ajouté. Concernant l’utilisation présumée du Win Far 161 dans l’attaque du Maersk Alabama, Huang Chih-yang a précisé que les données GPS confirmaient la présence du navire taiwanais à proximité de la zone. « Il ne nous est cependant pas possible de confirmer les faits pour le moment », a-t-il noté.

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