Taiwan Today

Au terme d’une visite de cinq jours à Taiwan, l’ancien président philippin Fidel Ramos a promis de faire son possible pour aider à dissiper la brouille diplomatique née de l’extradition vers la Chine de 14 ressortissants taiwanais, le 2 février dernier. Fidel Ramos, qui a été reçu hier, avant son départ pour les Philippines, par le vice-président de la République, Vincent Siew, n’a pas rencontré la presse locale, mais le contenu de cet entretien a été rapporté par Matthew Lee, en charge des Affaires de l’Asie de l’Est et du Pacifique au ministère des Affaires étrangères, qui a assisté à la réunion de travail. Selon Matthew Lee, Vincent Siew a réitéré la position de Taipei dans l’affaire de l’extradition. Il a aussi demandé que les Philippines hâtent leur enquête et punissent les responsables philippins qui auraient commis des erreurs dans ce dossier. Taipei et Manille, a également dit Vincent Siew à son hôte, devraient se doter d’un mécanisme d’assistance judiciaire mutuelle afin de combattre ensemble la criminalité transnationale. Fidel Ramos, a poursuivi Matthew Lee, a déclaré qu’il ferait usage de son influence auprès des autorités philippines pour aider à la résolution du différend. Pour l’ancien président philippin, l’enquête gouvernementale et, éventuellement, la sanction des responsables des erreurs commises seraient plus importantes que des excuses formelles de Manille. Fidel Ramos, dont le voyage à Taiwan était prévu de longue date – il était à Taiwan à la tête d’une délégation de 35 personnes venue explorer les possibilités d’investissement à Hsinchu, Nantou et Changhua –, a souligné lors de son séjour qu’il n’était pas envoyé par le président philippin Benigno Aquino.