Intitulée « Les politiques du nucléaire et les risques pour la santé à Taiwan et en Chine après Fukushima », la conférence est organisée par l’antenne de Taipei du Centre d’études français sur la Chine contemporaine (CEFC) et se tiendra le vendredi 9 novembre dans les locaux de l’Academia Sinica, dans l’arrondissement de Nangang. Elle est également soutenue par le Bureau français de Taipei, qui représente les intérêts de la France en l’absence de relations diplomatiques, par le programme NEEDS du Centre national pour la recherche scientifique (CNRS) en France, ainsi que par l’Institut de recherche en sciences et en sociologie de l’Université de Yang-ming, à Taipei, et par l’Alliance d’action citoyenne pour un Taiwan vert.
La journée, dont les communications auront lieu en anglais et en chinois, permettra de faire le point sur la situation de l’industrie du nucléaire à Taiwan et en Chine à la lumière des enseignements apportés par la catastrophe de Fukushima qui s’est produite le 11 mars 2011 au Japon. Les treize spécialistes des questions de sécurité industrielle et de société répartis en quatre panels aborderont le thème du risque nucléaire et de sa perception par le public, pour envisager ensuite l’industrie du nucléaire dans une perspective globale. La question de la démocratie confrontée aux politiques technico-nucléaires sera ensuite posée. La journée trouvera sa conclusion dans un débat ouvert intitulé « Où se produira le prochain Fukushima, à Taiwan ou en Chine ? »
Parmi les intervenants, on compte notamment Paul Jobin, directeur du CEFC à Taipei et spécialiste du risque industriel, Fu Daiwei [傅大為], directeur de l’Institut de recherche en sciences, technologies et société de l’Université Yang Ming et directeur de l’Ecole en sciences sociales de la même université, Chan Chang-chuan [詹長權], vice-président de la Faculté de santé publique de l’Université nationale de Taiwan et directeur du Centre pour la santé mondiale de la même université, Mycle Schneider, consultant indépendant en France, Yannick Barthe, chercheur au CNRS en France, et Tsui Su-hsin [崔傃欣], secrétaire général de l’Alliance d’une action citoyenne pour un Taiwan vert.
Les personnes intéressées par cette conférence peuvent s’inscrire en ligne à cette
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