Taiwan Today

Taiwan a beaucoup à offrir à ses partenaires austronésiens dans les champs de l’éducation, de la recherche et de la protection de l’environnement, a estimé hier Paul D’Arcy, chercheur à l’Université nationale australienne. Il s’exprimait à l’ouverture des travaux de la Conférence internationale austronésienne 2012, organisée conjointement jusqu’à aujourd’hui par le ministère des Affaires aborigènes et la Bibliothèque centrale nationale. Taiwan dispose de la légitimité nécessaire pour participer aux affaires de la région Pacifique et est idéalement placé pour développer une approche globale en s’appuyant sur les relations austronésiennes, a ajouté le chercheur. Par exemple, l’île pourrait contribuer davantage aux recherches sur la spiritualité des aborigènes taiwanais et sur les formes indigènes de la connaissance, tout en favorisant, grâce aux nouvelles technologies, l’accès à l’éducation des populations des Etats insulaires du Pacifique. Cela permettrait à ces derniers d’accélérer leur développement, a poursuivi Paul D’Arcy. La gestion des ressources halieutiques a également été citée comme domaine privilégié de coopération. La conférence, dont c’est la 10^e édition, a été inaugurée par le président de la République, Ma Ying-jeou [馬英九], en présence de représentants et d’universitaires d’une douzaine de pays, dont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les îles Fidji et les îles Salomon.