03/05/2024

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Visite en France de la ministre de la Culture Lung Ying-tai

19/02/2013
La ministre de la Culture, Lung Ying-tai [龍應台], a entamé le 17 février un séjour de 10 jours en France et au Royaume-Uni, une visite dont l’objectif principal est de préparer l’ouverture d’antennes de l’Académie de Taiwan dans ces deux pays. En France, la ministre a notamment assisté hier à la remise des 17e Prix de la Fondation culturelle franco-taiwanaise.

Ces deux prix, dotés chacun de 25 000 euros, sont remis conjointement par le ministère de la Culture, à Taipei, et par l’Académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France. Ils récompensent chaque année des œuvres artistiques ou littéraires mettant en lumière les rapports entre l’Europe et le monde chinois ou contribuant à l’intensification des rapports culturels entre l’Europe et Taiwan. Les lauréats 2012 – Isabelle Rabut et Angel Pino, pour l’ensemble de leurs travaux permettant une meilleure connaissance de la littérature taiwanaise en France, ainsi que le journaliste belge Philippe Paquet, pour son ouvrage Madame Chiang Kaï-shek, un siècle d’histoire de la Chine, paru chez Gallimard en 2010 – ont été chaleureusement félicités par Lung Ying-tai et par Xavier Darcos, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques et ancien ministre.

Plus tôt dans la journée, Lung Ying-tai avait visité le Centre culturel de Taiwan à Paris, dirigé par Chen Chih-cheng [陳志誠]. Au cours de son séjour, elle doit également être reçue par Eric Garandeau, président du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), François Brottes, président à l’Assemblée nationale du Groupe d’études à vocation internationale sur les questions liées à l’expansion de l’économie taiwanaise, Catherine Tasca, présidente du Groupe d’information et d’échanges Sénat – République de Chine (Taiwan), ou encore Jack Lang, ancien ministre de la Culture et aujourd’hui président de l’Institut du monde arabe, avec lequel elle doit évoquer notamment un projet d’exposition consacrée aux trésors arabes des empereurs de Chine.

Lors d’une conférence de presse hier à Paris, Lung Ying-tai a en outre exposé la mission de l’Académie de Taiwan, dont elle souhaite implanter une antenne en France et au Royaume-Uni. Il ne s’agit pas, a-t-elle assuré, d’entrer en concurrence avec les Instituts Confucius déployés à travers le monde par Pékin ni de faire de cette structure un organe de propagande gouvernementale, mais bien d’ouvrir une fenêtre sur la société taiwanaise et de stimuler les études taiwanaises dans les universités européennes. L’an dernier, l’Université Paris Diderot a ainsi été désigné comme premier point de contact français de l’Académie de Taiwan.

Au Royaume-Uni, Lung Ying-tai doit rencontrer son homologue Ed Vaizey, avec qui elle s’entretiendra des politiques de soutien à la musique pop et aux industries culturelles et créatives. Elle donnera également deux conférences, l’une à l’Université de Londres et l’autre à l’Université de Cambridge.

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