Taiwan Today

Une conférence océanographique internationale organisée par l’Université nationale de l’océan de Taiwan sous le patronage du ministère des Sciences se penche depuis hier et jusqu’à jeudi sur la mer de Chine orientale, espace maritime où Taipei souhaite voir les parties au conflit de souveraineté s’engager dans une prospection et une exploitation commune des ressources. Ouverts par Glen Gawarkiewicz, de l’Institut océanographique de Wood Holes, aux Etats-Unis, les travaux ont rassemblé des scientifiques et experts taiwanais, japonais, américains, chinois et coréens. Ils ont porté sur la structure physique du plateau continental et ses ressources géologiques – en particulier d’éventuels gisements de pétrole et d’hydrates de gaz naturel –, sur les ressources halieutiques, mais aussi sur les séismes, tsunamis et typhons ainsi que sur la pollution et la biodiversité. Les résultats obtenus ces dernières années par des chercheurs de tous horizons ont pu être discutés et des perspectives être dressées pour orienter la recherche dans les cinq à dix prochaines années, ont expliqué les organisateurs. Présent à l’ouverture des travaux, le vice-président de la République, Wu Den-yih [吳敦義], a pour sa part souligné l’importance d’une exploration et d’une exploitation communes des ressources, telles que proposées le 5 août dernier par le président de la République, Ma Ying-jeou [馬英九], dans son Initiative de paix en mer de Chine orientale. Dans le même esprit, il a réitéré l’appel à mettre de côté les différends et, comme l’accord de pêche signé le mois dernier entre Taiwan et le Japon en a posé les jalons, à coopérer pour le développement de cette région maritime.