Campus France, l’agence française en charge de la mobilité des étudiants et stagiaires étrangers, accompagne également les étudiants français partant suivre un cursus à l’étranger. A ce titre, elle vient de publier un
guide consacré aux échanges universitaires avec Taiwan dans sa collection « Focus pays ».
La brochure fournit des données politiques, économiques et démographiques sur Taiwan et rappelle les dates essentielles de l’histoire de l’île. Elle mentionne aussi l’excellence des centres de recherche et des pôles industriels taiwanais. Son propos est toutefois principalement axé sur la description du système d’enseignement supérieur taiwanais. Dans le Classement des universités asiatiques du
Times Higher Education 2012-2013, est-il rappelé, Taiwan est 2
e en Asie derrière le Japon, avec 17 établissements dans le top 100 asiatique, dont l’Université nationale de Taiwan, classée 14
e.
Le lecteur pourra trouver dans ce guide la liste des bourses offertes en soutien à une mobilité active entre la France et Taiwan, ainsi que les coordonnées du réseau d’alumni créé par le Bureau français de Taipei et Campus France Taiwan, lequel vise à faciliter la carrière des étudiants taiwanais ayant suivi un cursus en France, et réciproquement.
« Taiwan fait partie du très petit nombre de pays dont l’intensité qualitative de l’enseignement supérieur situe le pays parmi les références mondiales, note dans le guide Bruno Héraud, directeur du recrutement international de l’Essec Business School. Nous intensifions nos efforts sur Taiwan spécifiquement et notre ambition est de réussir une forte augmentation de nos recrutements dans les 5 années à venir, tant pour nos programmes Master que BBA », ajoute-t-il.
Un frein aux échanges universitaires semble être l’apprentissage de la langue française par les étudiants taiwanais avant leur séjour pour un semestre ou une année, relève Michel Chauvin, chef de programme Enseignement supérieur à l’Ecole nationale de l’aviation civile, laquelle a signé un accord d’échanges avec l’Université nationale des sciences et technologies de Taiwan. « Coopérer avec Taiwan permet de démarrer une coopération avec le monde chinois, d’appréhender la culture chinoise de façon plus douce et plus accessible pour ensuite, à partir de ces expériences, envisager des coopérations avec la Chine continentale », conclut-il toutefois.