Taiwan Today

A Paris où la délégation de chefs d’entreprise qu’il emmenait a terminé sa tournée européenne, l’ancien vice-président de la République Vincent Siew [蕭萬長] a fait le vœu que les relations déjà riches entre la France et Taiwan s’étoffent encore. Lors d’une réception co-organisée par la représentation de Taiwan à Paris et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Ile-de-France vendredi dernier, Vincent Siew a déclaré que la France était un partenaire important pour l’avenir de Taiwan, avant d’encourager les grands groupes français à travailler avec leurs partenaires taiwanais dans le cadre de leur expansion en Chine et en Asie du Sud-Est. « Taiwan n’est pas seulement Taiwan », a-t-il expliqué en soulignant les avantages géographiques et économiques de l’île, notamment grâce à la signature avec la Chine d’un accord-cadre de coopération économique, en 2010. Taiwan, a-t-il dit, est un « petit géant », un pays de choix pour les investissements, qui dispose d’une main-d’œuvre éduquée, d’un solide secteur des hautes technologies, d’un système politique stable et démocratique, ainsi que de capitaux abondants. Vincent Siew et les membres de la délégation ont également visité la CCI d’Ile-de-France où ils ont été reçus par Pierre-Antoine Gailly, le président de la chambre, et le directeur général adjoint, Gilles Dabezies. Ce dernier a salué la qualité de l’environnement des investissements à Taiwan et estimé que cette visite offrait de bonnes opportunités de coopération bilatérale. La CCI d’Ile-de-France, a-t-il poursuivi, s’efforcera d’aider les petites et moyennes entreprises françaises à trouver des débouchés à Taiwan. Le même jour, la délégation d’entrepreneurs taiwanais, avec à sa tête Kenneth Lo [駱錦明], le président de l’Association nationale de l’industrie et du commerce de Taiwan, a aussi visité l’Agence française pour les investissements internationaux dont ils ont rencontré le directeur général, Serge Boscher. Celui-ci a fait état des qualités exceptionnelles de la France en tant que destination d’investissements, en citant pour preuve le fait que l’Hexagone abrite 39 sociétés parmi les 500 premières dans le monde, contre 37 en Allemagne et 29 au Royaume-Uni. Il a en particulier mentionné les secteurs français de l’aviation et du nucléaire pour leur forte attractivité et compétitivité mondiale. Jeudi soir, Vincent Siew et les chefs d’entreprise taiwanais avaient été reçus par la branche internationale du Mouvement des entreprises de France, la grande organisation patronale française, qui souhaitait présenter à ses membres « les nombreuses opportunités d’affaires [dans] des domaines variés, tels que les technologies informatiques et de la communication, le bâtiment et les travaux publics, les transports, la distribution, l’environnement, le secteur financier et la bio-pharmacie » que représente Taiwan, « plaque tournante aussi rapide que pratique vers le reste de l’Asie ». La France était la dernière étape de cette mission taiwanaise qui a auparavant fait escale en Belgique et en Allemagne.