Taiwan Today

Une demande de rançon a été formulée pour la libération de Chang An-wei [張安薇], 58 ans, la Taiwanaise enlevée dans la nuit de jeudi à vendredi par le groupe armé qui a abattu son mari, Hsu Li-min [許立民], 57 ans, de deux balles dans la poitrine. Le couple était en vacances sur l’île de Pom Pom, dans l’Etat de Sabah, en Malaisie, au moment de l’attaque qui, en fonction des preuves réunies jusqu’ici, a été attribuée à un groupe terroriste philippin qui pour le moment n’a pas été identifié. La demande de rançon a été transmise par téléphone depuis les Philippines, a précisé le ministre de l’Intérieur, Lee Hong-yuan [李鴻源], mais une enquête de police est en cours pour vérifier l’origine exacte de cet appel. Taipei suit les développements de l’affaire grâce à l’assistance de l’Interpol et aux informations relayées par des agents du Bureau d’enquête criminelle dépêchés en Malaisie et aux Philippines. Selon les informations disponibles à ce jour, l’otage aurait été amenée aux Philippines dès le 17 novembre, soit deux jours après l’attaque. Aucun autre détail n’a été fourni à la presse, afin de ne pas interférer avec le travail de la police et des services de renseignement. Des proches du couple se sont rendus en Malaisie pour reconnaître le corps de Hsu Li-min. Selon le frère de Chang An-wei, celle-ci souffre de diabète et d’arthrite rhumatoïde, et il espère que ses ravisseurs lui fourniront les médicaments dont elle a besoin.