Accueillant au Palais présidentiel la délégation d’experts étrangers conduite par Ali Ben Faiz Al-Jahni, de l’Université arabe Nayef des sciences sécuritaires, à Riyadh, en Arabie Saoudite, Ma Ying-jeou a rappelé les principaux points de son discours lors du symposium, plus tôt dans la semaine.
Il a souligné que la mondialisation de l’économie a conduit les Etats à unir leurs efforts dans la lutte contre la criminalité transfrontière. Taiwan, a-t-il expliqué, a obtenu d’importantes avancées en signant en 2009 un accord dans ce domaine avec la Chine, alors qu’il n’existait précédemment aucun mécanisme de coopération policière et d’entraide judiciaire entre les deux rives du Détroit. Depuis cette signature, a-t-il indiqué, 73 affaires criminelles importantes ont fait l’objet d’enquêtes communes, conduisant à l’arrestation de 5 485 suspects et au rapatriement à Taiwan de 280 prévenus. Les enquêtes criminelles menées conjointement par les deux rives, a souligné Ma Ying-jeou, ne se limitent pas aux territoires de la République de Chine et de la Chine, et des enquêteurs sont parfois envoyés dans des pays tiers.
Par ailleurs, a rappelé le président de la République lors du symposium, un accord de coopération judiciaire a été signé en avril dernier avec les Philippines, qui prévoit que les deux parties coopéreront pour identifier, rechercher, détenir et extrader les individus suspectés de crimes et délits.
Le symposium a permis aux experts taiwanais et étrangers de discuter du nouveau visage de la sécurité régionale au 21e s., de l’impact de la criminalité transfrontalière sur la sécurité régionale, de la lutte contre la criminalité transfrontalière et contre le terrorisme, ainsi que du renforcement de la coopération internationale dans ces domaines.