Taiwan Today

L’ambassadeur de la République de Chine en Haïti, Hwang Tsai-chiu [黃再求], a récemment remis à la ministre haïtienne de la Santé publique et de la Population, Florence Duperval, un chèque de 100 000 dollars américains, afin de contribuer au financement des campagnes de destruction des habitats des moustiques responsables de la propagation du virus du chikungunya. Selon le quotidien haïtien Le Nouvelliste qui citait des statistiques du ministère dirigé par Florence Duperval, on aurait enregistré plus de 59 000 cas d’infection par le chikungunya depuis le début de l’épidémie au début de l’année, dont quelque 5 000 pour la seule semaine du 22 au 28 juin. Ces statistiques sont en réalité loin de la réalité sur le terrain, a relevé la ministre, car elles ne concernent que les personnes qui ont été soignées dans un centre hospitalier. Le nombre de cas serait en train de baisser considérablement, affirme le quotidien en s’appuyant sur les observations d’un spécialiste local, cependant les départements de l’Ouest, du Sud et du Centre, ainsi que les communes de Carrefour, Delmas et Port-au-Prince, restent les plus touchées. Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale transmise par la piqûre des moustiques de genre Aedes et dont les symptômes principaux sont de la fièvre et des douleurs articulaires sévères, parfois associées à des douleurs musculaires, des maux de tête, de la nausée et des réactions cutanées. Il n’existe pour l’heure aucun traitement curatif, des antalgiques pouvant être prescrits pour atténuer les douleurs. La principale arme contre la propagation du virus est la lutte contre la reproduction des moustiques en éliminant notamment les eaux stagnantes, et l’isolement du malade, lui-même important réservoir de virus en phase épidémique.