La quatrième conférence annuelle
HTAsiaLink a débuté jeudi à Taipei où sont discutées les problématiques relatives aux méthodes de certification pour les technologies employées dans le domaine de la santé.
Organisée par le Centre pour l’évaluation des médicaments placé sous la tutelle du ministère de la Santé et des Affaires sociales, la conférence rassemble plus de 156 experts et spécialistes employés par 42 institutions dans 14 pays. Selon le ministère, la certification des technologies de santé est une problématique de plus en plus centrale et fait désormais partie des dossiers prioritaires du gouvernement, notamment du fait du nombre important d’équipements aux technologies avancées utilisés à des fins médicales et pharmaceutiques et dont le coût est très élevé.
« Une telle concentration technologique pèse sur les finances publiques et a une influence négative sur le développement durable des systèmes de santé dans un grand nombre de pays », a-t-on expliqué au ministère de la Santé et des Affaires sociales. Alertée par cette dérive, l’Assemblée générale de la santé, qui est l’organe exécutif de l’Organisation mondiale de la santé, a exprimé sa préoccupation en 2007 pour dénoncer la multiplication des investissements dans des technologies médicales inadéquates et onéreuses et souhaité des mesures pour prévenir la gabegie.
Cette conférence a également été l’occasion de lancer un forum des leaders, inauguré en présence du vice-ministre de la Santé, Hsu Ming-neng [許銘能], et de ses homologues de Thaïlande, d’Indonésie et de Corée du Sud.
Cofondée en 2011 par le ministère de la Santé et des Affaires sociales, par le Programme de certification des technologies de santé de Thaïlande et par l’Agence coopérative de certification de santé de Corée du Sud, HTAsiaLink fait la promotion de la coopération entre les différents partenaires et favorise la recherche à travers le partage d’informations et de ressources.