02/05/2024

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Ma Ying-jeou assiste à un exercice naval de protection des pêcheurs

23/11/2015
Le président de la République, Ma Ying-jeou [馬英九], a déclaré samedi que les garde-côtes et la marine nationale continueraient de protéger les pêcheurs taiwanais et leurs droits de pêche, mais qu’en revanche les pratiques illégales ne seraient jamais soutenues. Le chef de l’Etat a fait cette déclaration alors qu’il assistait à un exercice naval au cours duquel plusieurs scénarios ont été simulés : un chalutier taiwanais poursuivi par un navire non identifié, une confrontation entre un navire des garde-côtes et un autre bateau non identifié mais armé, et enfin une opération de secours d’urgence en mer. La marine a déployé une frégate Chengkung, une frégate Lafayette, un navire de guerre Chingchiang et quatre bateaux lance-missiles Kuang Hua VI. Les garde-côtes avaient dépêché quatre navires. Enfin, l’armée de l’air a envoyé sur la zone un avion de patrouille anti-sous-marin Orion P-3C et un hélicoptère de sauvetage en mer EC225. Cet exercice était conduit deux jours après l’annonce par le ministère des Affaires étrangères de la signature d’un accord de coopération dans le domaine de la pêche avec les Philippines dont l’objectif est de réduire l’incidence et la gravité des litiges de pêche dans les zones où les eaux économiques exclusives des deux pays se chevauchent. Ma Ying-jeou a saisi l’occasion de ces manœuvres navales pour exprimer sa satisfaction quant à la signature de cet accord qui est en phase avec les principes de l’Initiative de paix en Chine méridionale qu’il a lui-même lancée en mai dernier et appelle les parties aux conflits de souveraineté dans la zone à mettre leurs différends de côté pour explorer et exploiter conjointement les ressources qu’elle renferme. L’accord de coopération conclu le 5 novembre dernier avec les Philippines a d’ores et déjà permis d’atteindre un consensus sur trois points importants en la matière : les deux parties s’engagent à renoncer à un usage inconsidéré de la force, à se doter d’un système de notification d’urgence et à relâcher les pêcheurs qui seraient appréhendés pour activités illégales dans un délai de trois jours, moyennant le versement d’une caution d’un montant raisonnable.

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