Lee Cheng-chung [李正中], professeur au département des sciences optiques de l’Université nationale centrale, vient d’être distingué par la
Société internationale pour l’optique et la photonique (SPIE). Depuis la création de ce prix en 2003, remis chaque année dans une dizaine de catégories, c’est la première fois qu’un Taiwanais est honoré.
Selon la SPIE, Lee Cheng-chung a été récompensé dans la catégorie des enseignants pour sa contribution aux sciences optiques au sein de son université et « la promotion des progrès scientifiques dans la conception de films optiques fins et de revêtements à travers le suivi de ses étudiants et des acteurs de ce secteur industriel et en donnant envie aux étudiants de se lancer dans les études en sciences optiques ». A Taiwan, l’universitaire est un pionnier dans ce domaine, soit l’étude et la fabrication de composants permettant la génération, la transmission, le traitement ou la conversion de signaux optiques. L’ouvrage qu’il a publié sur la question des couches optiques devrait bientôt entré dans sa huitième édition, alors qu’il s’est écoulé à 10 000 exemplaires au Japon et en Chine.
« La modération est importante dans la production de revêtements de qualité. Un excès de force peut provoquer un stress et nuire à la qualité de la lumière, a expliqué le professeur. Il faut éviter d’agir dans la hâte et d’utiliser la force. Lorsqu’on agit en accord avec les forces de la nature, ce qu’on cherche à accomplir se produit naturellement et durera. »
En recevant son prix, Lee Cheng-chung a déclaré que c’était là le fruit de tout le soutien qu’il a reçu des autres. Ces dernières années, il s’est porté volontaire pour donner cours dans les zones rurales où les ressources pédagogiques sont difficiles d’accès. « Pour qu’une nation prospère, chaque citoyen doit avoir accès à l’éducation et les égalités de richesse doivent être réduites. Seule l’éducation peut offrir une opportunité de changement », a-t-il ajouté.