Taiwan est à la 8e place mondiale, aux côtés de l’Angleterre et de la Norvège, dans l’étude du Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS) 2016 mesurant les performances en compréhension de l’écrit des élèves en fin de quatrième année de scolarité obligatoire. Les compétences en lecture et compréhension des écoliers taiwanais s’améliorent d’année en année, s’est félicité le 5 décembre le ministère de l’Education, à Taipei.
Conduite tous les cinq ans depuis 2001 par l’IEA (International Association for the Evaluation of Educational Achievement), une association scientifique indépendante à but non lucratif, l’étude PIRLS évalue les élèves de 50 pays sur une échelle allant de 300 à 700 points. Dans l’étude 2016 publiée le 5 décembre, les élèves taiwanais enregistrent un score moyen de 559 points, supérieur à la moyenne mondiale qui est de 500.
La Russie (581 points), Singapour (576), et Hongkong (569) sont en tête du classement, dans cet ordre, suivis par l’Irlande, la Finlande, la Pologne et l’Irlande du Nord. L’étude a été réalisée en mars 2016 et a concerné au total 320 000 écoliers âgés de 9 à 10 ans. A Taiwan, ce sont 4 326 élèves dans 150 écoles qui ont été évalués, a indiqué le ministère de l’Education.
Au cours des dix dernières années, Taiwan a amélioré de manière continue son classement dans l’étude PIRLS, passant du 22e rang mondial en 2006 avec 535 points à la 9e place en 2011 avec 553 points et gagnant à nouveau un rang en 2016. Cette année, les élèves taiwanais ont obtenu un score de 548 points (17e rang mondial) pour la première épreuve comportant des questions sur un texte narratif, et un score de 569 points (4e rang mondial) pour la seconde épreuve avec des questions sur un texte informatif.
En 2008, a rappelé le ministère de l’Education, un plan a été lancé pour améliorer le niveau de lecture à l’école primaire et au collège, ce plan étant réévalué tous les trois ans. Les mesures prises incluent des subventions pour doter chaque bibliothèque scolaire ou de collège d’au moins 10 000 volumes. Dans ce cadre, les écoles des régions enclavées et comptant moins de 200 élèves ont la garantie d’être dotées d’au moins 50 ouvrages par élèves.