29/04/2024

Taiwan Today

Culture

Covid-19 : à Taiwan, mobilisation générale pour le secteur culturel

15/05/2020
Comme ici à Kaohsiung, les acteurs culturels taiwanais rivalisent d’imagination pour poursuivre pendant l’épidémie de Covid-19 la création artistique sous de nouvelles formes.
Aimable crédit du Centre national pour les arts de Kaohsiung

Si Taiwan a su contenir l’épidémie de Covid-19, les mesures de prévention mises en œuvre ont considérablement entravé les activités artistiques et culturelles, faisant craindre une hécatombe. Dès février, le ministère de la Culture de Taiwan a réagi en mettant sur pied un plan de soutien aux arts et à la culture.

A la fin du mois de janvier 2020, Tsai Po-cheng [蔡博丞], le fondateur et directeur artistique de la compagnie taiwanaise B. Dance, s’envolait vers la Suisse pour y préparer la première de « Paradis fantastique » au Konzert Theater de Berne. Au même moment, le reste de la troupe faisait route vers Adélaïde, en Australie, pour y donner « Floating Flowers », un ballet déjà ovationné en Europe. Fondée en 2014, B. Dance s’est forgée en quelques années seulement une solide réputation internationale. Avec trois créations et une soixantaine de représentations au programme, la troupe, déjà forte d’une vingtaine de membres, venait d’engager des danseurs supplémentaires pour cette nouvelle saison.
 
Puis le nouveau coronavirus apparu à Wuhan, en Chine, a bientôt menacé Taiwan, avant de gagner l’Asie, l’Europe et la planète entière.
 
Dès le début du mois de février à Taiwan, des spectacles ont été annulés, certains artistes étrangers hésitant alors à se rendre dans un pays risquant de voir déferler l’épidémie de Covid-19, relate Chien Wen-pin [簡文彬], le directeur artistique du Centre national pour les arts de Kaohsiung, dans le sud de Taiwan, un centre aussi appelé Weiwuying, du nom de l’ancien camp militaire sur lequel il est construit.
 
Dans les semaines qui ont suivi, Taiwan a pu contenir l’épidémie et le pays ne comptait le 15 mai que 440 cas confirmés de Covid-19, dont sept décès et 387 patients rétablis.
 
Les mesures de prévention adoptées très tôt par le Quartier général de lutte contre l’épidémie (CECC), lequel pilote depuis le 20 janvier la réponse taiwanaise au Covid-19, ont toutefois conduit à annuler la grande majorité des événements culturels, à l’image du Salon international du livre de Taipei (580 000 visiteurs en 2019).

Annulé pour cause de Covid-19, le Salon international du livre de Taipei (TIBE) 2020 a trouvé refuge en ligne, du 15 mai au 30 juin 2020. (Aimable crédit du TIBE)

Une épidémie contenue, un secteur culturel touché

Début mars, des musiciens de l’Orchestre national symphonique étaient contraints à une quatorzaine à domicile après qu’un soliste australien de passage à Taipei fut testé positif au coronavirus. Les jours suivants, les théâtres affiliés au Centre national des arts de la scène (NPAC), à l’image de Weiwuying à Kaohsiung, suspendaient tous leurs spectacles, dont notamment les très ambitieuses plateformes internationales du printemps. Peu après, le 19 mars, les frontières du pays étaient fermées, sauf pour les ressortissants taiwanais et les résidents étrangers.
 
Pour les artistes taiwanais avec des projets à l’étranger, le choc a été tout aussi brutal. « Dès la fin février, la plupart des théâtres où nous devions nous produire avaient repoussé ou annulé les dates prévues, explique Hsu Tzu-yin [許慈茵], la directrice de la compagnie B. Dance. Très rapidement, nous avons senti que la situation allait empirer et avons compris que nous allions devoir innover. »
 
Du 5 avril au 10 mai, B. Dance a diffusé sur sa page Facebook les captations de six de ses spectacles, accompagnées de courtes introductions et de scènes filmées en coulisses. Certains théâtres ont aussi ouvert leurs sites web et réseaux sociaux à la troupe. Tsai Po-cheng a ainsi donné le 15 avril pour le Sadler's Wells Theatre de Londres une master class en ligne autour de mouvements tirés de « Floating Waters ».
 
« En Europe, de nombreux théâtres sont passés à la diffusion de contenus en ligne, dit Hsu Tzu-yin. Nous avons la chance de collaborer avec le réalisateur Ho Meng-hsueh [何孟學] qui nous suit à travers le monde et dispose ainsi de nombreuses vidéos. Pour autant, décider ce que nous voulons montrer de notre travail est aussi un choix artistique. »
 
Alors que les membres de B. Dance sont éparpillés, des activités sont organisées pour maintenir la cohésion du groupe. Des cours gratuits sont donnés dans son studio de Taipei et des projets en plein-air sont également en cours de préparation pour le début de l’été dans la capitale taiwanaise. C’est qu’à Taiwan, la population n’a jamais été confinée et, moyennant le respect de règles d’hygiène et de distanciation sociale, certaines activités artistiques et culturelles peuvent être organisées.
 
Des troupes et orchestres locaux continuent ainsi à louer les salles des théâtres nationaux, explique Chien Wen-pin à Kaohsiung, mais ils sont soumis à des règles strictes. Le public est par exemple limité à cent spectateurs par représentation, lesquels doivent porter un masque, désinfecter leurs mains et voir leur température contrôlée à l’entrée, donner leur nom et numéro de téléphone, et n’occuper qu’un siège sur deux.
 
Pour B. Dance, si l’énergie déborde, l’inquiétude pointe. Les spectacles prévus dans les villes étrangères sont tous annulés jusqu’au mois d’août et près de 70% des revenus annuels de la compagnie sont déjà partis en fumée. En plus de ses sept salariés (dont quatre danseurs), celle-ci fait travailler une dizaine de danseurs en freelance qui lui consacrent en fait 90% de leur activité, explique sa directrice Hsu Tzu-yin. S’y ajoutent des techniciens engagés en fonction des projets.
 
Lors de la diffusion de ses spectacles en ligne, B. Dance lance des appels aux dons. Ses partenaires institutionnels, à l’image de la Fondation nationale des arts et de la culture (NCAF) ou de la municipalité de Taipei, ont aussi assoupli leurs critères de financement, avec l’idée de soutenir la troupe dans l’immédiat, quitte à préciser plus tard les contours des projets aidés. Cela dit, pour payer artistes et techniciens, B. Dance, comme nombre d’entreprises du secteur culturel et d’artistes à Taiwan, compte beaucoup sur le plan de soutien annoncé dès février par le ministère de la Culture et mis en œuvre le mois suivant.

Du 5 avril au 10 mai, B. Dance a diffusé sur sa page Facebook les captations de six de ses spectacles, accompagnées de courtes introductions et de scènes filmées en coulisses. (Photo : capture d’écran Facebook)

Un plan de soutien à la culture inédit à Taiwan

« Le ministère de la Culture a réagi instantanément à l’épidémie de Covid-19, note Tsai Chun-jen [蔡淳任], le secrétaire général adjoint de l’Association taiwanaise d’étude des politiques culturelles (TACPS). Dans la semaine du 19 février, il a commencé ses consultations auprès de travailleurs de la culture et des arts, de dirigeants de formations artistiques et de représentants d’associations issues de domaines culturels variés pour comprendre les difficultés rencontrées par chacun. Les mesures décidées ont été expliquées en personne par la ministre de la Culture, Cheng Li-chiun [鄭麗君]. »
 
Dévoilé le 12 mars, le plan du ministère de la Culture couvre l’ensemble des activités culturelles à Taiwan, depuis l’édition et la vente de livres jusqu’à la production cinématographique, en passant par la préservation du patrimoine, la musique, la création artisanale et le développement culturel local. Il s’adresse aussi bien aux entreprises culturelles qu’aux groupes informels et aux professionnels du secteur touchés par les conséquences du Covid-19.
 
En fonctions depuis mai 2016, Cheng Li-chiun avait prévu démissionner après la réélection de la présidente Tsai Ing-wen [蔡英文] en janvier 2020, estimant avoir jeté les bases d’une nouvelle gouvernance pour un développement culturel de long terme à Taiwan. « En raison de son impact sur le secteur culturel et ses travailleurs, l’épidémie de Covid-19 a nécessité une action urgente de prévention et de secours qui a retardé l’heure du départ », a-t-elle confié le 14 mai sur sa page Facebook en annonçant finalement son départ du gouvernement. Faisant le pari de la démocratie culturelle, Cheng Li-chiun peut se targuer d’avoir fait adopter une série de lois sur l’accès à la culture, le développement des langues nationales (avec la reconnaissance comme langues nationales, en plus du mandarin, de 16 langues austronésiennes parlées par les peuples autochtones ; et le lancement de médias en langues taiwanaises et hakka), ou encore d’avoir créé un musée national des droits humains et des centres nationaux du film et de l’audiovisuel. Sous sa direction, le budget de la Culture a fortement progressé, représentant désormais plus de 1% du budget de l’Etat. Ce sont aussi tous ces efforts que l’épidémie de Covid-19 risquait de mettre à bas.
 
« La distanciation sociale ne nous divisera pas », a lancé en avril 2020 la ministre Cheng Li-chiun sur sa page Facebook, signifiant clairement sa volonté de ne laisser personne de côté.
 
Le plan de soutien aux arts et à la culture est pour l’heure doté de 5,2 milliards de dollars taiwanais (TWD), soit l’équivalent de 160 millions d’euros. Sur cette somme, 1,8 milliard de TWD sont destinés à soutenir par des subventions exceptionnelles les entreprises, artistes et travailleurs du secteur des arts et de la culture touchés par les conséquences de la pandémie.
 
Une première vague de subventions a été attribuée début mai. Pour la période allant de janvier à mars, chaque entreprise, troupe ou compagnie était éligible à une aide maximale de 2,5 millions de TWD destinée à couvrir le paiement des salaires, des charges et des dépenses administratives. Dans le même temps, les artistes, techniciens et travailleurs du secteur pouvaient obtenir jusqu’à 60 000 TWD chacun, sur présentation d’un dossier individuel examiné par une commission administrative. Au total, plus de 7 800 demandes ont été adressées au ministère lors de cette première phase, dont une majorité de dossiers individuels.
 
Une deuxième vague de subventions, pour lesquelles les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 10 juin, couvre la période allant d’avril à juin. Sauf exception, ceux ayant bénéficié d’une subvention lors de la première phase peuvent soumettre une nouvelle demande.
 
Les travailleurs indépendants ou en freelance n’ont pas été oubliés. Ils ont accès à une allocation du ministère du Travail d’un montant de 10 000 TWD par mois pendant trois mois, portée à 30 000 TWD par le ministère de la Culture dans certains cas.
 
« Avec les conséquences du Covid-19, la précarité des travailleurs du secteur culturel est devenue plus apparente que jamais » , confirme en effet Jerry Liu [劉俊裕], le président de la TACPS. Selon l’Association des arts visuels de Taiwan, note-t-il, les travailleurs du secteur culturel sont à 60% dans une situation précaire, sans relation stable avec les organisations qui les emploient. En plus des nombreux travailleurs en freelance des arts visuels et de la scène, les auteurs, traducteurs ou consultants artistiques sont eux aussi touchés de plein fouet par l’annulation de projets en raison de la pandémie de Covid-19. D’autant plus qu’il n’existe pas à Taiwan de statut d’intermittent du spectacle.
 
Dans la boîte à outils mise sur pied par le ministère, une aide spécifique a été créée pour les entreprises du secteur culturel employant un nombre conséquent de personnes et dont le chiffre d’affaires aura baissé de plus de 50% entre janvier et juin 2020. Pour elles, l’Etat couvrira pendant trois mois 40% du salaire de chaque employé (dans la limite de 20 000 TWD par salarié). A cela s’ajoute une aide opérationnelle ponctuelle dont le montant n’est dans ce cas pas limité à 2,5 millions de TWD, les entreprises s’engageant en échange à ne pas tailler dans les effectifs ni dans les salaires.
 
Qui plus est, des prêts garantis par l’Etat et octroyés par le ministère de l’Economie ont été adaptés aux besoins des plus grosses entreprises du secteur culturel : cinémas, chaînes de librairies, opérateurs de spectacles et gestionnaires de salles.

Enfin, l’achat de biens ou de services culturels sera encouragé dans le cadre d’une distribution de bons d’achat préparée par le ministère de l’Economie.

Cheng Li-chiun sera restée ministre de la Culture pendant quatre années. Le plan de soutien aux arts et à la culture touchés par la pandémie de Covid-19 a été la priorité de ses derniers mois à ce poste. (CNA)

Faire bloc

Pour le ministère, la priorité va aux mesures de soutien, celles-ci devant être rapidement suivies d’efforts de revitalisation », résume Jerry Liu de la TACPS. Ainsi, le plan de soutien finance aussi des efforts d’innovation destinés à surmonter la crise actuelle.
 
Taiwan dispose d’un ministère de la Culture de plein exercice depuis 2012 seulement. Pour Jerry Liu, l’amélioration du pilotage des politiques culturelles et la hausse continue des budgets publics alloués à la culture a donné au ministère et à ses agences comme la NCAF, le NPAC ou encore l’Agence des contenus créatifs de Taiwan (TAICCA) une plus grande flexibilité pour définir des mesures de soutien couvrant des domaines aussi variés que les arts visuels, les arts de la scène, l’édition, les industries créatives, l’audiovisuel ou l’industrie musicale.
 
Qui plus est, avance Jerry Liu, « la confiance entre le secteur public et les communautés artistiques et culturelles s’est renforcée ces dernières années grâce à la promotion d’une démocratie culturelle délibérative et à la communication qui s’est nouée à l’occasion du Congrès national de la culture en 2017 ». Les acteurs du monde culturel ont aussi accès à des canaux de communication physiques et en ligne plus variés pour exprimer leurs opinions et faire part de leurs besoins, ajoute-t-il.
 
Pour s’informer sur le plan de soutien, on peut ainsi consulter le site et les réseaux sociaux du ministère mais aussi appeler directement l’administration qui fournit des conseils adaptés à chaque discipline artistique, remarque Tsai Chun-jen, le secrétaire général adjoint de la TACPS. Les associations culturelles et syndicats d’artistes jouent eux aussi un rôle actif en relayant l’information et en orientant leurs membres.
 
C’est notamment le cas de l’Alliance des espaces artistiques de Taiwan (TASA) qui regroupe les principaux villages d’artistes du pays ainsi que des artistes indépendants et curateurs. Lin Wen-tsao [林文藻], son secrétaire général, trouve le dispositif bien adapté aux demandes individuelles, par exemple pour des artistes ayant dû annuler une exposition dont les coûts restent à leur charge. Il conseille par contre une certaine prudence aux structures tentées par une subvention supplémentaire mais qui, ayant conservé leurs financements habituels, ne peuvent justifier de pertes exceptionnelles. « A celles qui envisagent une demande de subvention, je rappelle qu’elles devront mener des projets innovants s’ajoutant à leur activité courante », explique-t-il.

L’architecture ouverte du Centre national pour les arts de Kaohsiung lui a permis de poursuivre certaines activités tout en respectant les consignes de distanciation sociale et d’hygiène imposées aux lieux culturels. (Aimable crédit du Centre national pour les arts de Kaohsiung).

Préserver l’art

En plus du plan de soutien et de revitalisation du ministère de la Culture, des intermédiaires culturels comme la NCAF, le NPAC et la TAICCA ont présenté chacun leur propre programme d’aides. Il s’agit notamment d’encourager les spectacles en ligne ou en plein-air, de renforcer les plans d’incubation artistique ou d’anticiper des programmations ou des productions. Le NPAC a dégagé 4,3 millions de TWD pour augmenter les budgets de production des spectacles reportés, de manière à ce que les troupes puissent continuer leurs préparatifs en attendant la fin des mesures de prévention épidémique. Un programme de formation rémunérée de 300 heures doit aussi être mené à partir du mois de juin, explique la TACPS.
 
« A Weiwuying, à la fin avril, 27 de nos productions avaient été annulées et quatre reportées, précise son directeur artistique Chien Wen-pin. Parmi les spectacles extérieurs hébergés dans nos murs, 33 avaient été annulés et 29 reportés. » Cela a bien sûr un impact financier immédiat pour cette scène nationale ouverte fin 2018, avec déjà 10% des recettes annuelles compromises. Pour autant, la priorité est de maintenir des activités artistiques « aussi normales que possibles », dit Chien Wen-pin. « Notre amour pour les arts est toujours là. »
 
Bien sûr, certaines activités ont migré en ligne. Weiwuying accueille ainsi les concerts numériques de l’Orchestre symphonique de Kaohsiung, diffusés chaque samedi depuis le début de la pandémie. Un projet de réalité virtuelle est en préparation pour juillet avec le danseur et chorégraphe Chou Shu-yi [周書毅], et les activités d’éducation artistique pour les écoles de la région se poursuivent avec l’élaboration d’un kit numérique en partenariat avec l’ensemble de cuivres TLBE, le Counterpoint Ensemble ou encore l’organiste Liu Hsin-hung [劉信宏].
 
Mais Weiwuying, inauguré il y a moins de deux ans, ne veut pas que le public oublie le chemin du théâtre. « Nous sommes très prudents avec la programmation en ligne », explique son directeur artistique Chien Wen-pin qui n’entend pas pour autant multiplier l’offre de spectacles tant que Taiwan n’est pas revenu à une situation normale.
 
Aussi, l’équipe a-t-elle eu l’idée de mettre à profit l’allure ouverte du bâtiment conçu par Mecanoo Architecten, cabinet néerlandais dirigé par l’architecte Francine Houben, avec son amphithéâtre extérieur ou encore sa plaza dont la forme évoque les racines aériennes des nombreux banians plantés dans le parc adjacent. « Ces espaces ouverts nous donnent davantage de latitude », explique Chien Wen-pin. Pendant tout le mois de mai est ainsi présentée l’exposition EUREKA! 2.0 Rediscovering Weiwuying, un projet collaboratif sur l’architecture théâtrale mené avec la Quadriennale de Prague et divers partenaires européens.
 
Plus prosaïquement, le Centre national pour les arts de Kaohsiung profite de cette période creuse pour assurer la maintenance de son plateau technique, un moyen aussi de fournir du travail à des techniciens de la région en attendant des jours meilleurs.
 
Entre soutien financier, réorganisation du calendrier et aides à l’innovation, le ministère taiwanais de la Culture et ses principaux opérateurs espèrent limiter les dégâts et préserver talents et compétences.
 
« Dans l’ensemble, on peut dire que le ministère de la Culture a agi rapidement pour fournir des aides immédiates et qu’il a répondu relativement vite aux besoins urgents des artistes et du secteur culturel en général, juge-t-on à la TACPS. Toutefois, ces aides n’ont fait qu’atténuer l’impact et ne peuvent pas absorber entièrement les pertes causées par la pandémie de Covid-19. » Les difficultés rencontrées révèlent aussi des faiblesses plus anciennes dans les conditions de travail et de couverture sociale des artistes à Taiwan qui doivent être prises en considération si l’on veut comparer la situation locale avec celle d’autres régions du monde, souligne l’organisation.

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